Drame de la rue Dionne: Tommy Poudrier est accusé d’avoir tué Steve Biron

Drame de la rue Dionne: Tommy Poudrier est accusé d’avoir tué Steve Biron
Les secouristes n'ont pu rien faire pour sauver la victime

Les noms de la victime et du présumé agresseur sont maintenant connus dans l’affaire de la rue Dionne. Il s’agit de Steve Biron, 30 ans, de Drummondville, qui a succombé à ses blessures, et de Tommy Poudrier, un Drummondvillois de 28 ans, qui est accusé de meurtre au deuxième degré.

Poudrier a comparu aujourd’hui au palais de justice de Drummondville où sa cause a été remise à vendredi. Il est évidemment gardé détenu en attendant.

Le drame est survenu mardi après-midi. Pour une raison qui n’a pas été déterminée publiquement par les enquêteurs du service des enquêtes sur le crime contre la personne de la SQ, Steve Biron a été poignardé à plusieurs reprises. Son décès a été constaté à l’Hôpital Sainte-Croix.

Selon le coroner au dossier, le Docteur Martin Sanfaçon, deux des coups portés au thorax pourraient avoir été mortels, a indiqué l’analyse de l’autopsie effectuée au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale, à Montréal.

Selon un voisin, Emmanuel St-Onge, les résidents du logement en question étaient des gens généralement tranquilles. «Il y avait parfois un peu de musique mais rien qui pouvait laisser croire qu’un tel drame allait s’y produire. Je ne les voyais que très rarement. Ils ne travaillaient pas à ma connaissance. Les rideaux étaient souvent tirés durant le jour. Quand ils sont arrivés au mois de juillet, ils étaient trois ou quatre à habiter ce logement. Ça sentait parfois le pot, mais ils n’étaient pas dérangeants. Ils vivaient plutôt comme des ermites. Je dois dire qu’en général, c’était tranquille», a raconté M. St-Onge qui n’était pas présent lors des événements.

Selon ceux qui ont assisté à la scène de l’arrestation, il semble que l’homme assez corpulent se débattait à la sortie du logement alors que plusieurs policiers ont réussi à le neutraliser et l’embarquer pour l’interroger au poste.

Soulignons que la police avait découvert, en juillet dernier, 200 plants de pot et des dizaines de caisses de feux d’artifices dans ce logement de la rue Dionne.

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