Une quinzaine d’étudiants du Cégep de Drummondville se sont rassemblés mardi midi pour protester contre les mesures d’austérité du gouvernement de Pauline Marois.
«On accorde beaucoup d’attention médiatique au projet de la Charte des valeurs québécoise depuis quelques mois. Tous les débats sont importants, mais pendant ce temps, plusieurs conséquences découlant de l’austérité budgétaire sont passées sous silence. Ces mesures affectent l’ensemble de la population», a dénoncé Jean-Philippe Collins-Houde, porte-parole de l’Association générale étudiante du Cégep de Drummondville (AGECD).
En clair, les étudiants dénoncent les coupures dans certains programmes et les hausses de tarifs, mesures décidées par le gouvernement qui a comme seul objectif d’atteindre le déficit zéro.
«Il ne s’agit pas là d’un problème uniquement étudiant : les mesures affectent l’environnement, l’accessibilité aux soins de santé et aux services sociaux. On n’a qu’à penser au maintien de la taxe santé, les hausses d’Hydro-Québec, l’indexation des frais de scolarité ou encore les coupures dans l’aide sociale», expose le porte-parole.
Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre de la Semaine de manifestations régionales contre l’austérité durant laquelle syndicats, associations étudiantes et groupes communautaires feront front commun dans plusieurs villes du Québec.
Cette manifestation est la première d’une série de plusieurs. La prochaine se tiendra ce vendredi à Montréal. Ce week-end, des personnes se rassembleront à Alma, Valleyfield, Sherbrooke et Québec.
«Ces manifestations sont la preuve que les politiques d’austérité sont contestées à travers la province», notre Francesca Francoeur, porte-parole de l’AGECD.
