Afin d’assurer sa pérennité, la Fondation Sainte-Croix/Heriot a présenté cette semaine son programme de dotation et de dons planifiés, qui vise principalement les particuliers.
Proposé une première fois à la population au début des années 2000, mais abandonné en raison d’un manque de ressources humaines, ce programme revient en force cette année afin de permettre au CSSS de Drummond de demeurer performant et à la fine pointe de la technologie.
Pour le faire connaître à grande échelle, la Fondation compte sur Jean-Claude Bonneau, coordonnateur, et Sylvain Touchette, administrateur à la Fondation et vice-président ventes et développement de Avjet Holding.
«Un fonds de dotation et de dons planifiés, c’est un geste d’appui concret; c’est une façon personnelle d’être solidaire. Je crois tellement à l’importance de ce type de programme. On s’assure ainsi que la Fondation va exister demain, et après-demain, et que l’hôpital pourra continuer de se prévaloir d’équipements à la fine pointe de la technologie, lesquels contribuent à la rétention de médecins spécialistes», a fait savoir M. Touchette, en rappelant que le «système public ne suffit plus aujourd’hui».
Concernant le fonds de dotation, M. Touchette explique qu’il s’agit d’un fonds autonome dont le capital est investi à perpétuité alors que les intérêts perçus servent à financer les besoins d’aujourd’hui. Quant à ces besoins, le donateur peut cibler des champs précis comme l’équipement médical spécialisé, les soins palliatifs ou, le programme de perte d’autonomie. Qui plus est, le donateur a le privilège de donner au fonds de dotation son propre nom, celui de sa famille ou d’un être cher.
En d’autres termes, une personne pourra créer un fonds à l’intérieur même de la Fondation Sainte-Croix/Heriot et ainsi éviter les frais onéreux qu’engendre une telle démarche.
«Seuls les revenus générés par le don sont réinvestis pour l’amélioration des services en matière de santé. De plus, le donateur a le privilège de donner au fonds son propre nom, celui de sa famille ou d’un être cher qu’il veut garder à la mémoire de la communauté», précise-t-il.
Nécessitant un engagement minimal de 2500 $ sur cinq ans (soit 500 $ annuellement), le fonds de dotation est efficace et accessible en plus d’octroyer au donateur des impacts fiscaux avantageux.
D’après les recherches de M. Bonneau, le coût réel d’un engagement de 500 $ est d’environ 260 $ après crédit d’impôt.
L’autre option qui s’offre à la population, abstraction faite de la campagne de financement annuel de l’organisme, est les dons planifiés.
Il s’agit en fait d’un don que l’on planifie maintenant, mais qui sera versé plus tard.
«Il en existe plusieurs formes : le don testamentaire (legs), le don d’assurance-vie, le don de valeurs mobilières et immobilières, la rente, les fiducies et le REER», énumère Sylvain Touchette.
En guise d’information, précisons qu’un don testamentaire permet de minimiser les impôts de la succession et qu’il ne réduit à peu près pas les revenus générés par le capital légué à un conjoint ou à des enfants.
Afin de soutenir avantageusement l’Hôpital Sainte-Croix, la Fondation Sainte-Croix/Heriot s’est donné l’objectif de créer 30 fonds de dotation par année. Sur une période de dix ans, l’organisme espère amasser un million de dollars avec ceux-ci.