La sécurité des patients est une grande priorité au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Drummond. Ainsi, la réduction des infections nosocomiales est un objectif incontournable et, en ce sens, l’hygiène des mains joue un rôle crucial.
Il est prouvé que les principaux véhicules des germes infectieux sont les mains des intervenants de la santé, les mains des visiteurs et les mains des usagers eux-mêmes. C’est pourquoi la direction du Centre de santé et de services sociaux Drummond choisit de miser à nouveau sur la promotion du lavage des mains. Cette fois ci, une campagne de communication est lancée pour insister sur le lavage des mains aux quatre moments obligatoires dans la prestation de soins. Ces moments sont : avant de toucher à l’usager ou à son environnement, avant une intervention aseptique, après un risque de contact avec du liquide organique, après un contact avec l’usager et son environnement.
En conférence de presse, M. Michel Doyon, directeur général intérimaire, n’a pas manqué de rappeler que l’hygiène des mains est reconnue mondialement comme la mesure la plus importante pour la prévention des infections. «Nous avons beau nettoyer et désinfecter l’environnement, nous n’y gagnons rien si l’hygiène des mains n’est pas pratiquée. Et il ne faut pas relâcher notre vigilance. C’est pourquoi nous avons décidé de faire cette campagne pour nous donner des outils de communication différents tout en continuant de marteler le même message.»
Des mesures du taux de fidélité au lavage des mains sont réalisées régulièrement au CSSS Drummond, avec la contribution du conseil des infirmières et infirmiers entre autres. Mme Elise Leclair, directrice des Soins infirmiers, a fait savoir que «la dernière évaluation à être réalisée en milieu hospitalier a recensé 176 intervenants et 324 moments où il était indiqué de se laver les mains. Il en ressort que le taux global pour l’ensemble des personnes observées se situe à 50 %, pour le moment avant de toucher à l’usager ou à son environnement et à 67 % pour le moment après un contact avec l’usager et son environnement. Il va sans dire que le CSSS Drummond espère améliorer encore ces taux d’observance.»
Se laver les mains, c’est vital. On peut se le dire.
Ceci est la signature de la campagne élaborée avec le concours de l’agence Morin Communication. Par le choix du mot «vital», le slogan fait clairement le lien avec les conséquences possibles des infections nosocomiales. L’affirmation «On peut se le dire» invite les intervenants, les usagers et leurs proches à s’assurer de toucher ou d’être touchés par des mains propres au moment des soins. Pour soutenir le message, une illustration des quatre moments clés sera affichée au mur, à la tête de chacun des lits de l’hôpital et dans les chambres des résidents. Elle aidera les intervenants dans leur pratique de l’hygiène des mains, tout en éduquant les patients, les résidents et les visiteurs. De plus, une série de trois affiches va compléter cette première phase des activités de promotion. Les affiches utilisent un ton sérieux. Les messages sont véhiculés par les personnages des affiches : le père d’une fillette, le fils d’une dame âgée. Finalement, les conséquences de la non-fidélité au lavage des mains sont répétées.
D’autres activités de communication dans le même esprit seront lancées au cours des prochains mois.
La direction et le conseil d’administration du CSSS Drummond tiennent à réitérer toute la considération qu’ils portent envers le travail des intervenants et les
encouragent à poursuivre leurs efforts avec la même ardeur, afin d’atteindre des résultats encore plus probants en regard de l’hygiène des mains. Comme
l’a indiqué M. Michel Larrivée, président du conseil d’administration, «le CA procède à l’adoption de cadres de référence et de politiques en matière d’hygiène des mains, mais c’est sur le terrain que la partie se joue. Ce sont nos employés et nos
médecins, qui se dévouent auprès des patients et des résidents. C’est à eux qu’incombe la responsabilité d’appliquer nos politiques en posant les bons gestes, et ce, aux moments les plus cruciaux. Nous les remercions bien sincèrement pour leur ténacité.»
