Record d’achalandage au 5e Village hanté

Par Maxime Rioux
Record d’achalandage au 5e Village hanté

Le Village hanté

Le projet «Village hanté» du Village québécois d’antan multiplie les visiteurs d’une année à l’autre depuis sa création il y a cinq ans. Cette année, le site touristique transformé en véritable village de l’horreur a accueilli 9890 visiteurs durant les six soirées d’activités, ce qui représente une hausse de 64 % comparativement à l’an dernier. L’Express s’est entretenu à ce sujet avec le directeur général du VQA, Éric Verreault.

«L’an dernier, le Village hanté avait attiré 6042 visiteurs et cette année, 9890 personnes ont franchi les tourniquets. Ça démontre bien l’engouement suscité par cette expérience tout à fait unique en son genre, expose M. Verreault. C’est certain que nous allons revenir en force l’an prochain et que des nouveautés s’ajouteront encore. Nous souhaitons assurément aller plus loin avec ce produit.»

À cet égard, Éric Verreault souhaite promouvoir davantage l’événement de différentes façons, notamment en utilisant des publicités qui seront vues et entendues dans l’ensemble du Québec.

«Nous faisions déjà de la publicité à Drummondville, Sherbrooke et Montréal, mais nous irons plus loin. Aucun autre organisme ne peut proposer un tel attrait. L’an prochain, notre objectif minimum sera de 10 000 visiteurs», indique-t-il, ne manquant pas de souligner que le village hanté s’inscrit très bien dans la vocation familiale que poursuit l’organisme.

Expérience unique en son genre

Jusqu’à maintenant, si les publicités ont contribué à faire connaître le village hanté, le bouche à oreille a probablement été le meilleur moteur pour ce nouveau joyau du VQA. Ouverte aux adultes et aux enfants, cette activité permet aux visiteurs de déambuler à leur rythme dans le village, qui a durant ces journées, un aspect plutôt lugubre.

Certains attraits ont particulièrement retenu l’attention, notamment les maisons nommées «L’Exorciste» et «L’Asile» ainsi que le labyrinthe, le couloir de la mort et le cimetière des morts vivants, dans lequel de «véritables» zombies titubaient et suivaient quelque temps les passants en râlant bruyamment.

«L’an prochain, nous allons encore bonifier le tout, assure le dg du VQA. Ce sera encore plus gros. Depuis sa création, le village hanté est toujours différent d’une année à l’autre. Cette année, il y avait 30 % de plus d’animation. L’idée, c’est de constamment renouveler le produit.»

En effet, l’animation et l’aspect interactif rendent le site tout à fait inquiétant dans les circonstances. De nombreux comédiens, majoritairement des employés du VQA, s’affairent à effrayer les visiteurs. Certains se cachent derrière des pans de mur pour faire sursauter les gens alors que d’autres, aux allures macabres, interagissent carrément avec eux.

Chaque soir où le village hanté était ouvert au public, pas moins de 60 employés avaient l’extraordinaire mandat d’effrayer les visiteurs.

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