Diane Grondin se montre enthousiaste face au défi qui l’attend à la Société canadienne du cancer

Par Gerard Martin
Diane Grondin se montre enthousiaste face au défi qui l’attend à la Société canadienne du cancer

En poste depuis le début du mois de septembre à titre de coordonnatrice régionale du bureau du Centre-du-Québec de la Société canadienne du cancer (SCC), Diane Grondin ne manque pas d’enthousiasme face au défi qu’elle vient d’entreprendre, d’autant plus qu’elle peut compter sur une solide équipe de permanents et de bénévoles pour l’appuyer.

Celle qui a Å“uvré durant plus de vingt ans dans des tâches directionnelles au sein du Mondial des cultures et qui a ajouté une expérience de quelques autres années à la tête d’une résidence pour personnes âgées, a la conviction d’ailleurs d’avoir accumulé le bagage nécessaire pour remplir ses délicates fonctions et même pour apporter ses couleurs au sein de cet organisme à but non lucratif.

En présence de trois des quatre autres permanents du bureau régional de la SCC du 209, rue Dorion, et d’une vingtaine de bénévoles parmi le millier de ceux et celles qui participent à l’organisation des diverses activités d’éducation ou de financement à travers tout le Centre-du-Québec, Mme Grondin a rencontré les représentants des médias, mardi avant-midi.

Elle a d’abord présenté l’équipe de permanents qui l’accompagnent pour dispenser les services à travers la région dont certains d’entre eux comptent une expérience de quelques années à la SCC.

C’est le cas, entre autres, de Stéphane Sévigny, adjoint administratif, qui n’a pu toutefois se joindre à cette rencontre.

Andréanne Proulx et Éric Julien, deux agents de développement, ainsi que Nathalie Laporte, agente aux services à la communauté, ont par ailleurs été en mesure de prendre une part active à cette conférence de presse qui a été l’occasion pour rappeler les services offerts par le bureau régional du Centre-du-Québec et pour faire un survol des activités qui se tiennent sur territoire.

Diane Grondin a convenu que dans un cas comme dans l’autre, tous les efforts consentis par les permanents et les bénévoles le sont en fonction de la double mission poursuivie par la SCC, soit d’améliorer la qualité de vie des personnes touchées par le cancer et surtout, but ultime, de tout faire pour en arriver à éradiquer cette maladie.

Des activités

Au chapitre des activités ou campagnes, la coordonnatrice et ses acolytes ont parlé à tour de rôle des initiatives que chacun a à chapeauter avec le support de bénévoles, qu’il s’agisse de l’un ou l’autre des six Relais pour la vie, de la campagne du Mois de la jonquille, des Pattes de l’espoir, de la Soirée de gars, du Mardi de filles, du Grand Spin Don ou de toutes autres collectes de fonds organisées par des gens d’ici.

«Localement, ce sont des dizaines de milliers de personnes et d’entreprises qui soutiennent financièrement la Société canadienne du cancer. Et c’est grâce à l’aide de centaines de fidèles bénévoles que la SCC peut accomplir d’aussi grands projets», a résumé Mme Grondin, tout en ne manquant pas de passer comme message que les bénévoles sont toujours les bienvenus, et ce, dans tous les secteurs du Centre-du-Québec.

Pour bien démontrer que le mélange de bénévoles, de commanditaires et de donateurs peut donner des résultats surprenants lorsqu’il est bien cimenté, Éric Julien a soumis en exemple le fait que le 1er Relais pour la vie tenu à Drummondville en 2002 a permis de récolter un montant fort respectable de 29 000 $.

Dix ans plus tard, on apprend que le même événement a généré un bénéfice de 215 000 $.

«Une expérience de bénévolat à l’intérieur d’une activité comme celle-là permet non seulement de soutenir concrètement l’organisme, mais est aussi l’occasion de s’engager dans une lutte rassembleuse et de rencontrer des gens passionnés qui ont aussi à cÅ“ur la mission première de la SCC, soit d’éradiquer le cancer», a témoigné Andréanne Proulx pour inviter à son tour les gens à adhérer à une activité parrainée par la SCC.

Services

En ce qui a trait aux services offerts par le bureau régional, ils sont nombreux et parfois pas assez connus, au dire même de la nouvelle coordonnatrice.

L’un de ceux-là, comme l’indique celle qui a la responsabilité d’offrir ces services à la communauté, Nathalie Laporte, est celui de prêt des prothèses capillaires, de foulards et de chapeaux pour les personnes atteintes d’un cancer devant subir des traitements de chimiothérapie.

«Moyennant un dépôt de 20 $, qui sera remis à son retour, il nous est possible de prêter une prothèse capillaire à partir d’un vaste choix et, bien sûr, d’aider la personne à choisir celle qui lui conviendra le mieux», a indiqué Mme Laporte qui dit avoir le plus beau rôle en aidant ainsi les gens puisqu’elle est en mesure de sentir leur appréciation.

L’aide financière, le don de prothèses mammaires, des groupes de soutien mensuels et du référencement font partie des autres services offerts par le bureau régional de la SCC.

À titre d’exemple, mentionnons le Groupe de soutien Espoir animé par des bénévoles chevronnés qui permet, à chaque 3e lundi du mois, à des personnes atteintes ainsi qu’à leurs proches de partager leur expérience et d’obtenir de l’information.

D’autres initiatives sont également soutenues par la SCC pour encourager la prévention ou promouvoir l’intérêt public en région.

Diane Grondin mentionne à cet égard la campagne Mémo-Mamo (voir autre texte) actuellement en cours, l’Escouade Ô Soleil, les moyens de pression pour interdire les salons de bronzage aux moins de 18 ans, les ateliers Agir pour prévenir, sans oublier les exposés de l’agente aux services à la communauté auprès de divers groupes qui sont autant d’exemples de cette autre partie du travail occupant la petite équipe du bureau régional.

Chose certaine, l’ampleur de la tâche ne veut surtout pas dire que de nouvelles initiatives ne surgiront pas des bureaux du 209, rue Dorion, et là-dessus, on peut compter sur la nouvelle coordonnatrice régionale pour en promouvoir quelques-unes.

Partager cet article