Fraîcheur et variété au Marché du Village

Fraîcheur et variété au Marché du Village
Patrick Girard a procédé à l’ouverture du Marché du Village le 20 septembre dernier.

Des produits frais, variés et locaux à bon prix. Voilà ce que peuvent maintenant acheter les Germainois en se rendant au Marché du Village ouvert depuis le 20 septembre dernier.

Anciennement le Marché Denis Pivin, cette épicerie existe depuis 50 ans.

«Depuis au moins deux ans, il y avait beaucoup moins de variétés et il n’était plus possible d’acheter de la viande», indique Patrick Girard, propriétaire depuis le printemps dernier.

Natif de Saint-Germain-de-Grantham et possédant un abattoir, M. Girard confie qu’en l’espace d’une heure, lors de sa rencontre avec l’ancien propriétaire, la promesse d’achat était signée.

«Tout s’est enclenché par la suite pour le financement et les rénovations», partage-t-il.

Un montant de 700 000 $ a été consenti pour l’ensemble de son projet.

«La boucherie qui est située dans la même bâtisse était incluse dans le prix. J’ai donc investi pour améliorer les équipements. De plus, j’ai acquis le terrain voisin, car je n’écarte pas la possibilité d’agrandir un jour», précise-t-il.

Veaux de grain

«L’objectif avec ce marché est d’offrir aux citoyens de Saint-Germain la possibilité de faire leurs emplettes sans être obligés d’aller en ville. Lorsqu’ils viennent ici, ils peuvent trouver de tout, que ce soit des fruits, des légumes, des prêts-à-manger, des produits laitiers ou encore de la viande fraîche», spécifie l’homme d’affaires.

Afin de se démarquer, Le Marché du Village se spécialise dans les produits frais et locaux et développe le créneau du veau de grain.

«Cette viande est peu connue et se vend moins bien dans les épiceries, car elle est dispendieuse. J’ai la chance d’avoir mon frère Dominic qui est l’un des plus gros éleveurs de veaux de grain sans intégrateur au Québec. Il en produit 2000 par année. Puisque j’abats moi-même ma viande et qu’ensuite, nous la coupons et la désossons ici, je peux me permettre de vendre les pièces moins chères», explique celui qui a grandi sur une ferme laitière.

«D’après moi, mon épicerie est la seule en région à avoir du veau de grain en permanence», de dire M. Girard, ajoutant que les clients peuvent acheter d’autres sortes de viandes, dont du bœuf élevé à la ferme M.B.N. Daigle de Sainte-Hélène-de-Bagot.

En ce qui concerne les fruits et légumes, il s’approvisionne directement auprès des maraîchers au Marché central de Montréal.

«Je me lève en plein milieu de la nuit le lundi et je me rends là-bas. J’achète aussi encore plus localement en prenant, par exemple, mes pommes au Verger Duhaime et mes concombres à Sainte-Clotilde-de-Horton.

Des clients satisfaits

Presqu’un mois après l’ouverture, M. Girard se dit satisfait de l’achalandage et des commentaires venant de la bouche des clients.

«J’ai réalisé de belles ventes. L’achalandage me laisse croire que les citoyens attendaient ça depuis longtemps», affirme-t-il.

Pour parvenir à réaliser ce bon service, M. Girard peut compter sur la disponibilité de 13 employés.

«On a beau avoir les meilleures idées au monde et de l’ambition, mais sans ces personnes, on ne peut pas avancer. Ce qui me rend le plus heureux, c’est que je suis capable de faire vivre une dizaine de familles avec ce commerce», conclut-il, avec un large sourire.

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