Danny Gobeil, humainement

Par Maxime Coulombe
Danny Gobeil, humainement
Danny Gobeil (Photo : archives)

Il est difficile de croire que les journées de Danny Gobeil ne comptent que 24 heures. Ce père de deux enfants est impliqué dans une panoplie de fondations et de conseils d’administration en plus de son métier principal de pharmacien qui occupe 50 heures de ses semaines.

Suffit de prendre quelques instants pour s’asseoir et observer Danny Gobeil à l’œuvre, derrière son comptoir à la pharmacie Uniprix Gilbert, Gobeil, Martel, pour comprendre sa passion et sa dévotion pour son métier. Souriant et à l’écoute, il semble que rien ne puisse le faire dévier de sa mission de servir humainement la clientèle.

Les origines du succès

Le fait qu’il soit copropriétaire de quatre pharmacies n’est pas un hasard. Sa carrière dans le domaine à peine débutée, il visait déjà à être à la tête d’un tel commerce. M. Gobeil et ses associés sont reconnaissants d’avoir été inclus par M. Vallée, propriétaire de l’époque, dans l’actionnariat de la succursale Uniprix, face à l’hôpital et de celle de la rue Cockburn, aux Jardins de la cité.

Toujours en quête de nouveaux défis, le pharmacien et ses associés souhaitaient vivre l’expérience de bâtir un commerce à partir de rien. De cet essai naquirent deux succursales, dont une à Saint-Basile-le-Grand, un succès sur toute la ligne. Ce perfectionniste dans l’âme se dit tout de même rarement satisfait : «Je suis un gars de défi, donc je vais constamment tenter d’améliorer les choses.»

Messieurs Gilbert, Gobeil et Martel gèrent près de 100 employés et toutes les opérations administratives qui peuvent être faites dans la région sont réalisées à Drummondville. Cette façon de faire génère de l’emploi pour des gens d’ici.

M. Gobeil aime l’aspect affaires de la chose, mais il ne faut pas s’y méprendre : il se considère comme un pharmacien d’abord. «J’aime être pharmacien, j’aime le monde, j’aime ce que je fais (…) c’est une mise à jour constante, c’est un vraiment un défi. C’est super intéressant la pharmacie», explique-t-il.

L’importance de l’implication

Autant la Fondation Sainte-Croix que la Fondation René-Verrier et la Fondation Le Tremplin de même que le conseil d’administration du Collège Saint-Bernard peuvent compter sur l’implication de ce père de famille.

Il se sent particulièrement touché par Le Tremplin, qui offre, entre autres, un supplément au loyer aux gens dans le besoin. «C’est du concret» soutient-il, puisque, dans certains cas, ce sont des gens qu’il croise à la pharmacie dans laquelle il œuvre qui bénéficient de la fondation.

Très humainement, M. Gobeil raconte aussi qu’au décès de son père, il a eu recours à des services similaires à ceux fournis par la Fondation René-Verrier. Il ne tarit donc pas d’éloges envers cette fondation pour laquelle il s’implique.

Unité de médecine familiale

Le pharmacien aurait souhaité pouvoir être le promoteur de l’Unité de médecine familiale qui amènera des étudiants en médecine dans la région. La complexité du processus déçoit M. Gobeil, qui semble toutefois avoir passé à autre chose. Surtout qu’il est confiant que le projet se concrétisera, soulignant la compétence du Dr Gervais et de son équipe dans ce dossier. Qu’adviendra-t-il de l’emplacement jadis destiné à l’unité? «On est approchés par plusieurs groupes pour faire différents projets», s’est-il contenté d’ajouter. D’autres commerces portant les noms de Gilbert, Gobeil et Martel pourraient voir le jour puisque la possibilité d’acheter une ou des pharmacies n’a pas été exclue.

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