Plus de ressources pour contrer la négligence parentale

Plus de ressources pour contrer la négligence parentale
Maylissa Nadeau souhaite que le plus grand nombre de lettres possible soit envoyé à l'Agence de la santé pour la prévention

Au terme d’un travail en service social, cinq étudiantes de l’Université de Sherbrooke invitent la population à signer une lettre demandant à ce que plus de programmes, d’action et d’argent soient investis dans les familles à risques de négligence. Cette dernière sera acheminée à l’Agence régionale de la santé et des services sociaux.

La Drummondvilloise Maylissa Nadeau fait partie des cinq étudiantes qui se sont investies dans ce travail scolaire. Si elles ont retenu le thème de la négligence, c’est à la suite du dernier bilan des directions des centres jeunesse, qui stipulait que la négligence parentale représentait 42 % des motifs de signalements aux centres jeunesse.

Selon elles, trop peu de programmes en prévention sont offerts par les CSSS et pratiquement aucun organisme communautaire n’a pour mandat d’intervenir en négligence (promotion des habiletés ou intervention à la suite d’une intervention de la DPJ).

Pourtant, plusieurs d’entre eux sont directement ou indirectement touchés par la problématique de la négligence.

@Six organismes drummondvillois ont été sondés

Les étudiantes ont sondé quelques organismes de la région, dont six de Drummondville. Il s’agit d’Accueil grossesse birthright Drummondville, de la Maison de la famille de Drummondville, de la Rose des vents de Drummondville, du Rendez-vous familial de Drummondville, du Tremplin et de Panda Mauricie et Centre-du-Québec. Ces derniers ont été questionnés, notamment à savoir si les intervenants étaient habiletés à travailler les compétences parentales avec les clients, s’ils avaient déjà eu à effectuer un signalement à la DPJ, s’ils détenaient suffisamment de ressources pour intervenir ou s’ils étaient prêts à mener une action collective en ce sens. À la lumière des réponses fournies dans le questionnaire, quelques hypothèses de solutions ont été avancées. «Il est évident que des ressources sont plus que nécessaires. Dans ce même ordre d’idées, des fonds pourraient être débloqués afin d’offrir davantage de formation spécialisée aux travailleurs sociaux et aux intervenants pour venir en aide à la collectivité afin de prévenir la négligence parentale, le but étant d’être en mesure d’offrir des services davantage personnalisés aux populations à risque et aux intervenants dans ce domaine», soutiennent les étudiantes. C’est pourquoi les individus qui souhaitent appuyer cette demande sont invités à communiquer avec Maylissa Nadeau, au courriel suivant : mayli_nadeau@hotmail.com, afin de signer la lettre destinée à l’Agence régionale de la santé et des services sociaux.

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