Une centaine de médecins résidents ont manifesté leur intérêt

Une centaine de médecins résidents ont manifesté leur intérêt
Le Dr Benoit Gervais agira comme directeur de cette nouvelle unité de médecine familiale

Si les fils entourant la localisation de la future Unité de médecine de famille restent toujours à attacher, Dr Benoit Gervais confirme que cette école de médecine verra le jour à Drummondville. Celui qui en assumera la direction a déjà reçu une centaine de curriculums vitae venant de médecins résidents de l’Université de Sherbrooke.

Une fois qu’ils ont complété leurs 24 mois de cours théoriques offerts à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke, les étudiants qui ont fait le choix de pratiquer en médecine générale doivent effectuer un stage de deux ans.

C’est pourquoi des unités de médecine de famille ont été développées au sein de différentes villes, que ce soit à Sherbrooke, Moncton, Chicoutimi ou Rouyn-Noranda. La future installation de Drummondville s’ajoutera donc à la liste.

Celle-ci avait d’ailleurs vu le jour en 1988 dans les locaux de la clinique des maladies cardio-respiratoires André-Paquin de l’hôpital Sainte-Croix, mais avait dû fermer ses portes six ans plus tard parce que le gouvernement, cherchant à atteindre le déficit zéro, avait alors diminué le nombre d’étudiants admis en médecine.

16 médecins résidents s’installeront dans la région

Aujourd’hui, la donne a changé si bien que l’Unité de médecine de famille de Drummondville accueillera 16 médecins résidents qui s’installeront dans la région.

Ces derniers seront supervisés par les 12 omnipraticiens qui pratiquent actuellement au sein de la clinique médicale AJC, située au coin des rues Saint-Jean et Heriot, au centre ville de Drummondville.

«C’est une grosse tâche qui nous attend. On agira comme médecin et professeur en même temps», commente Dr Benoit Gervais, le principal responsable du projet.

Au début, les étudiants feront leur stage à l’hôpital Sainte-Croix, ce qui leur donnera l’occasion d’expérimenter plusieurs départements. Par exemple, ils travailleront à l’urgence, en pédiatrie, en psychiatrie, en soins de longue durée, etc. «Ils devraient par la suite commencer à faire du bureau en janvier 2012», estime M. Gervais.

C’est alors qu’ils aménageront dans leurs nouvelles installations qui, si le ministère donne son aval, seront construites au coin des rues Brock et Hervé-Tessier, en face de l’hôpital.

En ayant leurs propres bureaux, les étudiants pourront vivre une véritable expérience de médecine de famille, tout en bénéficiant des conseils de leur tuteur.

«Notre objectif n’est pas d’augmenter massivement le nombre de patients. On en a déjà beaucoup. Mais les médecins résidents donneront un coup de main pour les consultations», soutient l’omnipraticien. Ce dernier évalue à 15 000 le nombre de patients qui sont suivis par les omnipraticiens de la Clinique médicale AJC.

Le fait que ces médecins résidents seront installés pendant deux ans à Drummondville facilitera grandement le recrutement de ces derniers, qui choisissent souvent de continuer de pratiquer dans la même région une fois leur stage terminé.

Chose certaine, la relève est vivement attendue. «On s’attend à recevoir un groupe dynamique. Les médecins résidents arrivent habituellement avec une fraîcheur et des idées nouvelles. C’est motivant!», conclut Dr Gervais.

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