FINANCEMENT. La Fondation Laurent Duvernay-Tardif (FLDT) sollicite la communauté d’affaires de Drummondville et d’ailleurs au Québec pour sa première campagne majeure de financement. L’objectif est d’amasser 10 millions de dollars d’ici 2027.
L’argent amassé permettra de pérenniser l’offre des deux programmes d’activités artistiques et sportives de la FLTD : La 6e période et Tribune santé. La cagnotte a atteint jusqu’à maintenant les 60 %, selon la directrice de la FLTD, Audrey McKinnon.
«Notre souhait c’est d’être là pour longtemps et au-delà de cette campagne, être présent pour les enfants tant qu’il y aura des besoins et qu’on pourra être pertinent», estime-t-elle.
Avec le programme La 6e période, la fondation offre aux élèves de 5e et 6e année de la province des activités parascolaires uniques qui donnent à ces derniers accès à des activités artistiques et sportives. Cette année, à Drummondville, deux écoles reçoivent le programme de La 6e période, soit l’école Saint-Joseph et l’école Frédéric-Tétreau.
L’ajout récent du programme Tremplin santé vient quant à lui rejoindre les jeunes dans plus de 800 camps d’été dans 17 régions du Québec. Dans la MRC de Drummond, au moins une douzaine de camps utilisent les outils du programme de la FLDT, dont le camp de jour Notre-Dame-du-Bon-Conseil et le Centre Communautaire Récréatif Saint-Jean-Baptiste de Drummondville.
Mme McKinnon souligne que cette campagne de financement est avant tout une question d’égalité et d’équité des chances pour les jeunes provenant de milieu défavorisé et qui «ont moins d’occasions de vivre des activités extrascolaires».
«L’objectif est de consolider les milieux scolaires acquis et prendre de l’expansion dans des milieux comme Drummondville. Puis, on va réfléchir sur comment on va aller s’établir dans des plus petites municipalités éloignées des grands centres», explique la directrice de la FLDT.
«Notre souhait c’est de se rendre dans des régions où il y a un besoin d’activités et de ressources comme les nôtres. Cette année, on réfléchit sur notre modèle d’affaires, c’est-à-dire qu’on va vouloir explorer comment on peut se rendre en Abitibi ou en Gaspésie, mais aussi dans des écoles situées dans des plus petites municipalités plus éloignées des grands centres régionaux, comme c’est le cas notamment au Centre-du-Québec», détaille-t-elle.
Pour ce faire, la FLDT a besoin du financement du milieu des affaires dont, entre autres, celui de Drummondville. Audrey McKinnon réitère qu’il s’agit d’un investissement direct pour la communauté et l’avenir de la région.
«La combinaison de l’art et du sport dans nos programmes est un puissant levier pour la persévérance et l’engagement scolaires auprès des jeunes. Les activités qu’on offre aux enfants leur permettent d’expérimenter, d’en apprendre sur eux-mêmes, de dépasser leurs limites et de sortir de leur zone de confort. On sait que dans de nombreux endroits comme Drummondville ou ailleurs au Québec, ce ne sont pas tous les jeunes qui ont la chance de vivre ces expériences-là pour se découvrir autrement que sur les bancs d’école», fait valoir Mme McKinnon.
Elle rappelle également que le Groupe Girardin, établi à Drummondville, soutient financièrement la FLDT depuis trois ans. «C’est certains qu’on va continuer à aller à la rencontre des gens d’affaires de Drummondville pour voir comment on va pouvoir aller plus loin», conclut-elle.