SÉCURITÉ. Il fera noir plus tôt dimanche soir en raison du changement d’heure qui se fera à 2 h dans la nuit du 2 au 3 novembre. En reculant les horloges, nous reviendrons à l’heure normale de l’Est.
Le changement d’heure est aussi l’occasion de vérifier les piles des avertisseurs de fumée et de monoxyde de carbone.
La vérification régulière du bon fonctionnement des avertisseurs de fumée, qu’ils soient à pile ou électrique, est primordiale. Les citoyens sont invités à remplacer périodiquement la pile ou à utiliser, si possible, une pile longue durée (lithium). Il est important de ne jamais retirer la pile de l’avertisseur et de ne pas le débrancher, même s’il se déclenche inutilement. Il faut plutôt utiliser la touche de sourdine de l’appareil.
Notons que tout avertisseur de fumée doit être remplacé 10 ans après la date de fabrication indiquée sur le boîtier. Si aucune date de fabrication n’est indiquée, l’avertisseur de fumée doit être remplacé sans attendre.
Avertisseur au monoxyde de carbone
Par la même occasion, il est conseillé de changer la pile des avertisseurs de monoxyde de carbone. Ces derniers ont une durée de vie limitée et pourraient alors ne plus fonctionner convenablement en présence de gaz. Pour la sécurité des familles, il est judicieux de profiter des changements d’heure pour changer la pile et respecter les dates de remplacement de ces avertisseurs. Certains fabricants suggèrent une durée de vie de 3, 5, 7 ou 10 ans.
Consultation publique
Soulignons en terminant qu’une consultation publique auprès de la population du Québec est en cours. Nommée « Le changement d’heure : devrait-on l’abolir? », elle a comme objectif de recueillir les commentaires concernant le changement d’heure.
Cette démarche vise à évaluer l’opportunité de conserver ou d’abandonner cette pratique. Des études récentes ont révélé des répercussions sur notre quotidien, notre santé et notre économie, soulevant des interrogations sur son utilité.
Un questionnaire a été élaboré pour permettre aux personnes intéressées de participer à cette réflexion collective.