Le candidat à la chefferie du PLQ, Frédéric Beauchemin, rencontre des militants drummondvillois

Photo de Cynthia Martel
Par Cynthia Martel
Le candidat à la chefferie du PLQ, Frédéric Beauchemin, rencontre des militants drummondvillois
Frédéric Beauchemin a rencontré des militants aux côtés de ses trois nouveaux appuis. (Photo : Gracieuseté)

POLITIQUE. Le candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), Frédéric Beauchemin, a entrepris il y a quelques semaines une vaste tournée des régions de la province. Il s’est arrêté hier à Drummondville où des militants et entrepreneurs l’attendaient.

Le député libéral Frédéric Beauchemin a officialisé sa candidature à la chefferie libérale le 13 septembre dernier.

Ayant oeuvré dans la communauté d’affaires canadienne pendant plus d’une trentaine d’années à la Banque Scotia, plus précisément comme directeur général et chef des marchés des capitaux, M. Beauchemin a non seulement été témoin de la croissance et de l’innovation de grandes entreprises québécoises, mais il y a également contribué. C’est la raison pour laquelle il s’engage à défendre les PME, faisant du développement économique régional une de ses principales priorités.

«La trame narrative de mes rencontres au cours des derniers mois, y compris celle d’hier, est que les entrepreneurs se sentent abandonnés par le gouvernement actuel. Depuis des mois, la CAQ consacre beaucoup d’énergie dans le déploiement de la filière batterie. Elle met son focus sur ce projet au détriment de l’écosystème des PME, déplore-t-il, en entrevue téléphonique. Je n’ai rien contre la filière batterie, on s’entend, mais je n’aime pas la façon dont le gouvernement fait les choses en ce moment; il existe d’autres priorités.»

Le Québec compte 262 000 PME. Elles représentent 97,4 % de toutes les entreprises et emploient 80 % de la main-d’œuvre issue du domaine privé.

«Chacune d’elles doit pouvoir contribuer à l’essor du Québec. Elles constituent l’essence même de nos régions. Plusieurs ont de grandes chances de devenir de forts fleurons. Notre prochain Couche-Tard, il est déjà quelque part», soutient le député de la circonscription de Marguerite-Bourgeoys.

À ses dires, l’actuel programme d’aide aux PME offert est nettement insuffisant.

«Le gouvernement a accepté d’aider 10 000 entreprises. Faites le calcul, ça représente 3,8 %, ça n’a pas de sens! C’est une démonstration claire que le gouvernement ne comprend pas encore que les PME sont le cœur économique du Québec», laisse tomber le candidat.

«Les entreprises demandent d’être accompagnées, elles ont besoin plus que jamais de support, c’est ce que j’entends depuis des semaines. En ayant de l’accompagnement, que ce soit au niveau de l’innovation, de l’énergie, de l’automatisation, ces PME peuvent devenir plus aptes à produire et donc, faire bénéficier l’économie du Québec», affirme le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’économie et d’innovation de même qu’en matière de finances.

En plus du développement régional, le candidat a deux autres grandes priorités pour cette course à la direction : l’Économie et les finances publiques. Ces priorités s’ancrent dans une volonté de représenter les intérêts de tous les Québécois et d’être à leur écoute, indique-t-il. C’est d’ailleurs ce qu’il s’est attardé à faire tout au long de ses multiples rencontres.

Appuis

Cette tournée a également permis à M. Beauchemin de mettre sur pied une équipe «dédiée et qui a à cœur les réalités de chacune des régions».

Pour le Centre-du-Québec, Frédéric Beauchemin peut compter sur l’appui de deux anciens candidats libéraux, soit, Marie-Josée Jacques et Pierre Poirier ainsi que d’une militante de longue date bien connue, Sylvie Taylor.

«J’appuie Fred parce que c’est la figure économique! Fred a une vision claire pour nous ramener sur les rails. Il connaît le Québec en profondeur, voit les défis et ressent les préoccupations des gens. C’est un leader inclusif, capable de faire le lien entre toutes les générations et toutes les régions», fait valoir Mme Jacques, ancienne candidate dans Nicolet-Bécancour

«La politique, pour moi, doit vraiment être présente dans chaque région de notre province. L’économie doit être un point important et être représentée par une personne sincère et abordable pour chaque Québécoise et Québécois. Fred, ce n’est pas juste une visite qu’on oublie, mais vraiment une personne

Frédéric Beauchemin peut compter sur l’appui de l’ancienne présidente régionale de la région du Centre-du-Québec, Sylvie Taylor. (Photo gracieuseté)

qui peut représenter le Québec en entier. J’ai confiance en Fred!» a exposé M. Poirier, ancien candidat dans Drummond–Bois-Francs.

De son côté, l’ancienne présidente régionale de la région du Centre-du-Québec, Sylvie Taylor, s’est exprimée ainsi : «J’appuie Fred parce qu’il est le leader dont on a besoin. Le sérieux qu’il a mis dans cette démarche, en commençant par se faire élire député et en visitant tous les comtés du Québec depuis, démontre son engagement. Il est un homme intègre, proche des gens et à l’écoute. Avec son expérience en économie et en finance, il incarne parfaitement les forces du PLQ, soit l’économie et le mieux-être financier des Québécois.»

Ces appuis constituent une véritable richesse ainsi qu’une fierté pour le principal concerné.

«C’est grâce à ces personnes, des piliers, que nous reconstruisons tranquillement les bases du parti et c’est avec cette forte équipe que la région deviendra libérale en 2026! Et plus, je suis convaincu que nous formerons le prochain gouvernement.»

«Nous nous trouvons devant une opportunité unique actuellement au PLQ, celle d’avoir une course à la chefferie. J’invite donc tous les gens intéressés à contribuer au changement à se procurer une carte de membre du parti», conclut M. Beauchemin.

Marc Bélanger, avocat-fiscaliste et candidat pour le Parti libéral du Canada dans Matapédia-Matane en 2000 et 2004, Denis Coderre, ancien député libéral fédéral de Bourassa de 1997 à 2013, puis maire de Montréal de 2013 à 2017, Charles Milliard, PDG de la Fédération des chambres de commerce du Québec, ainsi que Pablo Rodriguez, député libéral fédéral d’Honoré-Mercier et ministre fédéral des Transports briguent également la direction du Parti libéral du Québec.

Partager cet article