Près de 2600 participantes pour la 2e édition de La Joséphine

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Par William Hamelin
Près de 2600 participantes pour la 2e édition de La Joséphine
La deuxième édition de La Joséphine a rassemblé 2597 marcheuses et coureuses au centre-ville de Drummondville. (Photo : William Hamelin)

COURSE. La deuxième édition de la course La Joséphine de Drummondville s’est conclue dimanche avant-midi au parc Woodyatt. Près de 2600 femmes de tous âges ont participé à l’événement soutenant la lutte contre le cancer du sein.

C’est à 10 h dimanche matin qu’une marée rose composée de 2597 marcheuses et coureuses a déferlé dans les rues du centre-ville. Chacune est allée à son rythme et toutes ont franchi l’arche gonflable avant 11 h 45.

C’est la première fois que Tatiana Cheta participait à La Joséphine. «Au début, je me suis inscrite pour la marche, parce que je comptais venir avec mon bébé et en prendre soin en marchant. Toutefois, comme je suis finalement venue seule, et bien j’ai décidé de faire la course», explique-t-elle.

«Je me sens très bien après avoir couru, parce que ça fait huit mois que j’ai eu mon bébé et j’ai recommencé à faire de l’exercice. C’est devenu quelque chose d’obligatoire psychologiquement pour moi. J’ai adoré y participer», s’exclame la femme âgée de 36 ans.

Tatiana Cheta, 36 ans, participait à La Joséphine pour une première fois. (Photo : William Hamelin)

De son côté, Raphaëlle Lanoie en était à sa deuxième participation. «C’est un événement à ne pas manquer pour moi. C’est bien organisé avec du monde en forme et c’est toujours très plaisant de voir toute cette communauté s’impliquer là-dedans pour la cause», exprime la Drummondvilloise de 27 ans.

La porte-parole de la deuxième édition de la Joséphine, Brigitte Boisjoli, a couru pour une deuxième fois cette année. La chanteuse confie être fière d’avoir contribué à l’organisation de l’événement.

«L’année dernière, j’étais participante et j’ai vraiment eu un coup de cœur pour cet événement 100 % féminin. La Ville a tout de suite accepté ma proposition d’être leur porte-parole quand je leur ai proposé. Je pense qu’ayant fait de la publicité un peu partout dans les médias, ça l’a eu son petit effet pour attirer du monde», croit celle qui souhaiterait renouveler son mandat l’an prochain.

Brigitte Boisjoli estime que toutes les coureuses et marcheuses avaient en tête le nom d’une femme qui est atteint d’un cancer en prenant part à La Joséphine. C’était le cas de Catherine Yaworski. «J’ai une amie qui a eu le cancer du sein qui est en rémission depuis un an. Donc ça me touche personnellement de courir aujourd’hui», souligne la Drummondvilloise de 38 ans.

Objectif atteint

Après une première édition comptant plus de 2200 participantes, la Ville de Drummondville s’était lancé comme objectif d’atteindre le palier des 3000 inscriptions. La conseillère municipale du district 3 et déléguée aux sports, Catherine Lassonde, juge que la Ville peut tout de même crier mission accomplie.

Plusieurs personnalités de Drummondville ont couru aux côtés des participantes, dont la porte-parole de la seconde édition de la course, Brigitte Boisjoli. (Photo : William Hamelin)

«3000, c’était vraiment un chiffre qui irait au-delà de nos attentes. Je suis certaine cependant qu’on va l’atteindre l’année prochaine. Il y a des gens d’un peu partout qui sont venus ici, autant de la région de la Rive-Sud de Montréal que de Shawinigan. C’est un événement qui va prendre de plus en plus d’ampleur chaque année», considère-t-elle.

Sur scène, le directeur général de la Caisse Desjardins, Paul Gagné, a lancé comme défi de regrouper 5000 participantes en vue de la troisième édition de La Joséphine. Un objectif qui semble ambitieux pour la présidente et fondatrice de la Fondation René-Verrier, Élizabeth Verrier.

«J’aimerais que l’événement grossisse et prenne de l’ampleur. J’espère qu’on va monter d’un cran une année après l’autre et que ça perdure. Ce serait le plus beau des cadeaux», rêve-t-elle.

Tous les fonds amassés seront remis à la Fondation René-Verrier afin de soutenir son programme rose destiné aux femmes de la région combattant ou ayant combattu un cancer. Le montant exact sera dévoilé ultérieurement par la Ville, précise Élizabeth Verrier.

10 ans d’existence

Cette année, le maire de La-Roche-sur-Yon, Luc Bouard, était présent lors de l’événement. L’initiative de son équipe, qui porte le nom de la première femme de Napoléon Bonaparte, fêtera ses 10 ans cette année.

Le maire de La-Roche-sur-Yon, Luc Bouard, assiste pour la première fois à l’édition drummondvilloise de La Joséphine. (Photo : William Hamelin)

«Pour l’occasion, on a réussi à atteindre les 980 000 euros [soit 1 457 752 dollars canadiens] en dons sur les 10 années. On va atteindre pratiquement 30 000 coureuses ou marcheuses en comptant les Drummondvilloises, celles de Tambacounda au Sénégal et celles de La-Roche-sur-Yon et de toute la Vendée», avance M. Bouard.

«C’est un honneur d’être ici parce qu’il y a un an, la première course de La Joséphine démarrait avec une partie de mes adjointes et je ne pouvais pas être là. Il y a dix ans, quand mon équipe et moi avons été élus à La-Roche-sur-Yon, on a voulu faire quelque chose pour lutter contre le cancer du sein en lien avec le mouvement français Octobre rose», raconte-t-il.

Le maire de La-Roche-sur-Yon est fier de voir près de 2600 Drummondvilloises rassemblées pour leur portion de La Joséphine. «On est capable de se rassembler pour courir, faire la fête et pour dire au cancer «Tu ne passeras pas! On est là pour te battre et on va le faire tous ensemble!» Nous, à La-Roche-sur-Yon comme à Drummondville, on dédie cette journée aux femmes», termine-t-il.

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