CULTURE. La Maison de la culture de L’Avenir fonctionne à plein régime. Au cours de la saison, pas moins de 24 spectacles seront présentés à la salle de la rue Principale.
«C’est la plus grande programmation qu’on va présenter à ce jour», s’exclame, d’entrée de jeu, la directrice générale Anie Parenteau.
La saison culturelle a débuté en force, à l’occasion du lancement de programmation qui s’est tenu vendredi dernier devant une salle comble. Le mois d’octobre s’annonce occupé avec la venue des chanteurs Kevin Parent, Bernard Adamus et Martin Deschamps.
Une programmation éclatée et variée attend le public. «Comme à l’habitude, j’essaie d’avoir tous les genres musicaux. C’est un peu ce qui a teinté la programmation de cette année. On a quatre spectacles d’humour. On a du blues et du new country. On encourage la relève avec Laurence St-Martin et Elliot Maginot. On a beaucoup de gros noms comme Marie-Denise Pelletier et Pagliaro», indique Anie Parenteau.
Louise Latraverse sera même de passage à la Maison de la culture pour présenter son spectacle L’amour crisse.
Au plus grand bonheur de la clientèle, les spectacles hommages sont de retour avec entre autres Echoes (Pink Floyd), High Voltage (AC/DC), Alan Jackson expérience et La grande messe (Les Cowboys Fringants).
Notons que les 4 à 7 reprendront à partir du 3 octobre. C’est l’occasion pour le public d’acheter des billets de spectacle ou tout simplement prendre une consommation entre amis.
L’art sous toutes ses formes
En collaboration avec la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec ainsi que la MRC de Drummond, la Maison de la culture de L’Avenir présente l’événement Au-delà des mots, un autre univers, le 24 novembre.
«C’est un collectif d’auteurs littéraires qui va être là. Ce sont autant des auteurs de livres que de chansons. Ça va être soutenu par des musiciens», explique Anie Parenteau, en précisant qu’il s’agit d’une nouveauté.
En parallèle, un concours littéraire est organisé sous le thème Le français, notre voix, notre richesse!, jusqu’au 20 octobre. Les gagnants seront invités à partager leur texte devant le public.
«Pour nous, le français a toujours été important. Au Québec, on doit garder notre langue. C’est de là que vient l’idée de présenter des événements comme ça. C’est important de donner de la place aux auteurs. C’est une autre forme d’art à encourager», souligne la directrice générale.
Les arts visuels sont aussi mis de l’avant à la Maison de la culture. Plusieurs artistes exposeront leurs œuvres dans la salle de spectacle au fil des mois. Actuellement, l’artiste peintre Julie Ouellet est en vedette. Ses tableaux colorés sont affichés.
Dans tous les cas, Anie Parenteau entrevoit la saison d’un bon œil. «Pour nous, c’est super prometteur, comparé à l’an passé. La vente de billets va beaucoup mieux. On se retrouve exactement où est-ce qu’on était avant la pandémie.»