MAGAZINE. La Ferme bel alpaga bon autruche perdure maintenant depuis cinq générations à Saint-Bonaventure. Du haut de ses 19 ans, Félix Langlois prend de plus en plus de responsabilités au sein de l’entreprise afin de reprendre un jour le flambeau de son oncle.
Félix Langlois a un attachement particulier envers la Ferme bel alpaga bon autruche. Le jeune homme a passé beaucoup de temps en compagnie de son oncle Claude Petit, propriétaire de l’entreprise. Ce dernier lui a montré les rouages du métier.
Au fil des ans, Félix Langlois a occupé une multitude de postes au sein de la ferme. «Je viens ici depuis que j’ai huit ans. Je fais de tout. Je donne un coup de main sur la ferme. Je suis sur le terrain. Je fais de la boutique. J’ai déjà fait des visites guidées. Je participe aux marchés de Noël. J’aide mon oncle avec la gestion», énumère-t-il.
Il y a quelques années, le jeune homme a même participé à des jugements d’alpagas avec son fidèle acolyte Kilo. «C’était un champion. Il a gagné plusieurs prix. Ce sont des concours où ils regardent la qualité de la laine, le tempérament, la posture et les griffes», explique-t-il.
Jusqu’à présent, Félix Langlois passe toutes ses fins de semaine à la ferme familiale. Bientôt, il sera porté à s’impliquer davantage au sein de l’entreprise puisqu’il est responsable d’un important projet, soit l’implantation d’un élevage d’agneaux.
Cinq femelles feront leur entrée en janvier. «Je me suis occupé de trouver l’éleveur. J’ai organisé une visite pour aller voir des agneaux. On en a acheté. J’ai pris un rendez-vous à l’abattoir. Ça va nous permettre de tester le marché», soutient-il.
C’est lui qui sera chargé des opérations de la ferme, dès l’arrivée des jeunes moutons. «J’aime ça avoir des responsabilités», affirme-t-il, avec un large sourire.
Un élevage unique
La Ferme bel alpaga bon autruche est avant tout une destination agrotouristique, proposant une offre unique à travers la province. La ferme laitière a été transformée pour accueillir des autruches. Un virage a été opéré en 2010, alors que les propriétaires Claude Petit et Mélanie Boucher ont ajouté les alpagas et une mini ferme.
Les visiteurs sont invités à prendre part à une visite guidée, où ils en apprendront davantage sur les différents animaux de la ferme.
«L’alpaga est un animal curieux et calme. Il ne tombe jamais malade. Sa santé est super bonne. Quand une femelle accouche, on n’a pratiquement pas de soins à faire au bébé», informe Félix Langlois, en précisant que la gestation dure de 11 à 12 mois chez la femelle. Ce dernier ajoute que l’alpaga n’a presque toujours qu’un seul bébé à la fois.
La mini ferme regroupe une foule d’animaux, tels que des lapins, un pan, une pintade, des canards, des coqs et des cailles. Il y a également Édouard, un émeu âgé d’une vingtaine d’années. «Il est ici depuis 2010. Une dame s’en est débarrassée quand la femelle est morte. On ne peut pas mettre une autre femelle avec un émeu. On l’a récupéré. Depuis ce temps-là, il est ici. On ne l’a jamais changé de parc», indique Mélanie Boucher.
Les amoureux des chats seront servis, alors qu’une foule de petits félins circulent librement sur le site.
Dernier arrêt? La boutique. Des produits divers, comme l’huile d’autruche, et de la viande sont à la disposition de la clientèle.
La Ferme bel alpaga bon autruche ouvre ses portes aux visiteurs durant les fins de semaine, et ce, jusqu’au mois de décembre. Petits et grands sont invités à faire un tour.
De son côté, Félix Langlois est d’attaque pour l’avenir. «Je veux que la ferme continue», dit-il, avec conviction.