Nouvel hôpital : le dossier est priorisé au ministère de la Santé, assure Schneeberger

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Par William Hamelin
Nouvel hôpital : le dossier est priorisé au ministère de la Santé, assure Schneeberger
Sébastien Schneeberger affirme que le dossier du nouvel hôpital est maintenant pris en considération au ministère de la Santé. (Photo : Ghyslain Bergeron)

POLITIQUE. Le député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, est retourné siéger avec les 85 autres élus de la CAQ à l’Assemblée national le 10 septembre dernier. L’Express s’est entretenu avec le politicien quelques jours après la rentrée parlementaire.

Une des premières rencontres à l’agenda de Sébastien Schneeberger s’est déroulée avec le premier ministre François Legault. Le député de Drummond-Bois-Francs s’est entretenu seul à seul avec lui pendant une bonne heure pour discuter principalement du projet du futur hôpital à Drummondville.

M. Schneeberger a précisé d’entrée de jeu à M. Legault que le projet doit passer cette année. Il a réitéré à L’Express que le dossier reste une de ses priorités d’ici la fin de son mandat.

«Les finances sont très restreintes et il n’y a pas que moi qui demande un nouvel hôpital. Avec un projet qui frôle le milliard comme celui-ci, ma job sera de faire un maximum de pression pour être en mesure de l’inscrire au Plan québécois des infrastructures (PQI), et de le faire passer en avant d’autres dossiers. On a jusqu’à la fin de l’automne pour le faire», affirme-t-il

Sébastien Schneeberger. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Le député caquiste a notamment confié que, depuis quelque temps, le projet est pris en meilleure considération au ministère de la Santé. «Avant, le projet du nouvel hôpital ne faisait même pas partie des priorités du Conseil du trésor et du ministère. Maintenant, ce que ça veut dire c’est que, quand viendra le temps de parler des finances en lien avec le PQI, avec le Conseil du trésor, ça risque de bien s’annoncer», sous-entend le député caquiste.

Centre Marcel-Dionne

Durant l’été dernier, le gouvernement du Québec avait annoncé la liste des projets qui bénéficieront d’un financement grâce au programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA). Le centre Marcel-Dionne n’y figurait pas.

À l’époque, M. Schneeberger a mentionné vouloir connaitre les aspects sur lesquels le dossier a perdu des points «pour comprendre quelles étaient les problématiques et pourquoi il n’a pas été recommandé».

«En gros, bien que le projet de la rénovation du centre Marcel-Dionne ait respecté les critères d’admissibilité, il a été comparé à d’autres propositions et a obtenu une performance comparative moins élevée sur le critère de «pertinence en réponse aux besoins de la population». Cela s’explique par le fait qu’une partie des investissements visait des aménagements de soutien (loges, gradins, passerelle, hall d’entrée, etc.), plutôt que des améliorations directes à la surface de jeu», résume le député caquiste.

Il est important de souligner que l’un des principaux objectifs du programme PAFIRSPA est de maximiser l’accessibilité des infrastructures sportives, récréatives et de plein air pour la population, rappelle M. Schneeberger.

«L’agrandissement sert vraiment à accueillir l’équipe de hockey des Voltigeurs, parce que si demain matin on n’a pas d’équipe, on n’a pas besoin d’agrandir le site. C’est sur ce point-là que l’on perd des points. Cela étant, il y a une réalité où tout le monde a besoin d’un aréna. On cherche toujours une autre façon de pouvoir le financer. Ce n’est pas que le projet n’est pas bon, mais il cadre moins selon les critères du PAFIRSPA», estime-t-il.

L’objectif du gouvernement du Québec est d’investir 1,5 G$ sur 10 ans afin de rénover et construire des infrastructures de qualité pour les Québécois avec la création du PAFIRSPA. Pour le premier budget du mandat, une somme de 300 M$ pour le premier appel à projets a été allouée.

Le centre Marcel-Dionne a perdu des points pour des raisons liées à la «pertinence en réponse aux besoins de la population», selon le député de Drummond-Bois-Francs. (Photo d’archive, Ghyslain Bergeron)

M. Schneeberger tient à souligner que les demandes reçues totalisaient 2,7 G$. «Une majorité des projets n’a donc malheureusement pas pu être soutenue et seulement quatre projets de 20 M$ ont été acceptés dans le cadre de cette première enveloppe», souligne-t-il.

Ligne du parti

La rentrée parlementaire a secoué le caucus caquiste en raison des départs des députés Pierre Fitzgibbon et Youri Chassin. Sébastien Schneeberger assure que l’ambiance au sein des membres reste «quand même bonne».

«Dans l’ensemble, ce qui est important, c’est qu’on aille tous dans la même direction, même si, avec [86] députés, c’est impossible que tout le monde ait la même vision. Youri a fait son choix et je lui souhaite bonne chance, mais je pense que la meilleure chose à faire est de rester au sein du caucus pour faire avancer les choses», confie-t-il.

Youri Chassin a quitté le caucus de la CAQ et a décidé de siéger en tant qu’indépendant pour le reste de son mandat. Il affirmait être insatisfait de l’état des finances publiques et des décisions prises par son parti depuis les dernières élections.

Du côté de M. Schneeberger, les travaux et les suivis de dossiers vont reprendre tranquillement pour celui qui est également président de la Commission de l’aménagement du territoire. Le politicien conclut qu’il suivra de près certains dossiers municipaux tels que le transport collectif à Drummondville ainsi que le projet de production d’énergie renouvelable de la MRC de Drummond.

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