NATATION. De retour d’un séjour en Europe où elle a pris part à deux marathons de nage en eau libre, Marie-Laurence Lortie dresse un bilan positif de son expérience.
Lors de la première compétition, qui a eu lieu à Medemblik, aux Pays-Bas, la Drummondvilloise originaire de Kingsey Falls a signé sa première victoire en carrière sur la scène internationale. La traversée du lac Ijsselmeer était initialement prévue pour 22 kilomètres.
«La compétition a été arrêtée aux trois quarts de l’épreuve en raison de conditions que les officiels qualifiaient de dangereuses, a raconté Marie-Laurence Lortie. C’est vrai qu’il y avait du vent et des bonnes grosses vagues. En ce qui me concerne, je m’amusais et on aurait pu terminer la course, mais il paraît que le pire s’en venait, alors ils n’ont pas pris de chance.»
En tête chez les femmes au moment de la décision, Marie-Laurence Lortie a ainsi décroché la première place dans cette catégorie. Malgré la déception de n’avoir pu compléter l’épreuve, l’athlète de 29 ans a considéré ces kilomètres nagés comme un bon entraînement pour la suite de son périple.
Lors du marathon Capri-Napoli, en Italie, Marie-Laurence Lortie a de nouveau surpassé les attentes en atteignant la troisième marche du podium chez les femmes. L’épreuve de 36 kilomètres dans la baie de Naples, en mer Méditerranée, a toutefois donné du fil à retordre à la nageuse centricoise, qui a finalement obtenu un temps de 8 heures, 28 minutes et 29 secondes.
«Les quatre premières heures se sont super bien passées. Je nageais en me sentant forte, mais l’eau salée qu’on a parfois dans la bouche en respirant m’a probablement donné la nausée et j’ai commencé à vomir de façon régulière. J’avais beau essayer de boire, le Gatorade et même l’eau ressortaient. En plus, l’eau était chaude et il faisait 35 degrés cette journée-là. J’ai fini déshydratée et en plus de temps que prévu, mais j’ai touché la plaque. Dans ces conditions, je ne peux qu’être satisfaite du résultat, mais je constate surtout que je préfère de loin l’eau douce et froide», a exprimé Marie-Laurence Lortie.
De retour à la compétition après un intermède de cinq ans, Marie-Laurence Lortie a été la meilleure Canadienne lors de la Traversée internationale du lac Saint-Jean plus tôt cet été. Celle qui s’entraîne au sein du club des maîtres des Requins de Drummondville entend maintenant prendre une pause afin de réfléchir à son avenir sportif.
«Mon chum et mon employeur sont très conciliants, mais l’entraînement nécessaire est énorme juste pour maintenir ce niveau», a-t-elle conclu. (JH)