Le Week-end littéraire est de retour cette année

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Par William Hamelin
Le Week-end littéraire est de retour cette année
Le Week-end littéraire s’est tenu aux Promenades Drummondville pour une deuxième année consécutive. (Photo : William Hamelin)

LITTÉRATURE. Le Week-end littéraire a lieu le 14 et 15 septembre aux Promenades Drummondville. L’événement mis sur pied par l’organisme à but non lucratif (OBNL) Plume des braves revient pour une deuxième année en tentant cette fois de se distancer du Salon littéraire Drummond.

Hugo Boucher, Jean-François Bibeau et Karine Dorion sont tous les trois membres de l’OBNL Plume des braves. Cette année, ils ont décidé de tenir l’événement littéraire en septembre, plutôt qu’en mai, pour éviter un effet de redondance.

«Quand les lecteurs venaient au Week-end littéraire, ils nous disaient qu’ils avaient déjà acheté des livres d’auteurs présents au Salon littéraire. On leur a ainsi laissé la plage horaire du printemps pour mieux distancer les deux événements temporellement. Les gens ressentiront un effet de nouveauté en venant nous voir», énonce Hugo Boucher.

Une dizaine d’auteurs se trouvaient sur les lieux, dimanche, dont Rose Plourde et Nicole Joyal.

Rose Plourde est âgée de 19 ans et est parmi les plus jeunes auteurs avec un kiosque au Week-end littéraire. La jeune amatrice de littérature depuis son primaire y présente, entre autres, son roman policier fantastique Policiers de nos 2 mondes.

«Je suis là pour faire découvrir la lecture aux gens et avoir des interactions sociales avec le monde. Il y en a certains qui ne pensaient pas aimer la lecture et, quand ils passent dans le centre commercial, les livres attirent leur attention. Parfois, ils en achètent un ou deux», souligne-t-elle.

De son côté, Nicole Joyal, âgé de 79 ans, ne s’est mis à l’écriture que depuis une douzaine d’années. Elle met de l’avant ses deux romans qu’elle a écrits jusqu’à maintenant : La fille en rouge c’était toi et, son plus récent, Les fêlures du cœur.

«Je suis ici parce que je veux faire connaitre mes livres. Pour l’instant, je n’en ai vendu que trois exemplaires. J’ai l’impression que les gens ne savaient pas que l’événement avait lieu ce weekend et que la belle température à l’extérieur n’amène pas beaucoup de personnes aux Promenades Drummondville», croit-elle.

Hugo Fournier affirme que les visiteurs sont au rendez-vous. Il ajoute que certains auteurs leur ont mentionné que l’achalandage était meilleur que celui de l’année dernière.

«Il y a autant de jeunes adolescents que des personnes âgées qui sont venus nous voir ce samedi, notamment», soulève Rose Plourde. Le Week-end littéraire se termine ce dimanche à 17h aux Promenades Drummondville.

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