AFFAIRES. Trois passionnés du «skateboard» ont uni leurs connaissances pour mettre sur pied leur entreprise, Le Quatre-Cents, un atelier et commerce où le planchiste est roi. Ils ont choisi le centre-ville au 400, rue Lindsay.
Joey Lamothe, spécialisé en comptabilité et adepte de la planche, Jean-Philippe Thiboutot, 25 ans dans le commerce de détail et de la pratique du «skate» et Charley Camirand, une figure connue dans le monde du «skate» en plus d’être à la tête du développement de l’identité du Quatre-Cents, sont les acteurs de l’entreprise.
«On veut renforcer la culture du «skate» à Drummondville. Au centre-ville, on est à proximité du parc (de planches à roulettes), alors on croit que ça aura son effet», exprime M. Lamothe.
Les clients pourront compter sur l’expérience acquise au fil des ans par M. Thiboutot qui œuvre dans le domaine depuis des lunes.
«Je devais avoir 11-12 ans quand j’ai commencé à travailler dans ça. Plus vieux, je suis allé travailler à Québec, car c’est ça que je voulais faire et il y avait des boutiques spécialisées. Par la suite, je suis revenu à Victoriaville et j’ai connu Charley. Il faisait le design des planches, des vêtements, on allait faire les achats à Montréal, etc. Ça me donne une belle feuille de route», explique-t-il.
L’ancien local du Grenier, face à l’hôtel de Ville, a subi quelques rénovations, mais l’ameublement boisé a été conservé tout en ayant ajouté une touche plus actuelle.
«On travaille sur le concept depuis quelques mois et, sans préciser l’investissement, je dois dire que notre entourage a beaucoup aidé. Ç’a été vraiment plaisant de le faire avec eux. On a installé une mini rampe dans le fond du local, c’est unique dans le coin. Elle a 24 pieds de large, c’est exceptionnel. Les adeptes vont pouvoir l’essayer et on a des projets en tête», a lancé M. Lamothe.
Une équipe de cinq personnes est prête à faire découvrir le Quatre-Cents et l’ouverture officielle est prévue pour le 6 septembre, à 16 h. «On prépare un beau party pour les clients. On fait ça en grand!», conclut M. Lamothe.
