HOCKEY. Une nouvelle ère s’amorce chez le Canimex.
Fraîchement nommé entraîneur-chef de l’équipe des moins de 17 ans (M17 AAA) de la structure Drummond/Bois-Francs, Maxime Girard profite de l’actuel camp d’entraînement pour apprendre à connaître ses joueurs et implanter sa façon de faire. Au cours des derniers jours, l’alignement de la formation centricoise a été dévoilé en vue de la saison 2024-2025. Parmi les 18 joueurs retenus, 11 sont originaires de la région drummondvilloise.
Selon Maxime Girard, le Canimex mise sur un heureux mélange de talent et de profondeur à toutes les positions. Le club compte notamment sur six vétérans âgés de 16 ans.
«On a une équipe très bien balancée. On n’a pas de faiblesses nulle part. Je ne pense pas qu’on va être excellents dans une catégorie, sauf dans les buts, où on a probablement le meilleur duo de gardiens à travers la ligue. On a dix bons attaquants et nos six défenseurs sont aussi solides. On va essayer de faire jouer tout le monde. On a beaucoup de talent, mais surtout, on va avoir une équipe qui va travailler fort», a affirmé Maxime Girard dans une entrevue accordée à L’Express.
Devant le filet, la vétérane de 16 ans Léa-Rose Charrois et la recrue de 15 ans Arnaud Gagnon se partageront le travail. Tous deux ont gravi les échelons du hockey à Drummondville.
«Arnaud vient de connaître une excellente saison dans la catégorie bantam élite. Quant à Léa-Rose, je suis surpris qu’elle n’ait pas fait le midget AAA, mais je suis très content qu’elle revienne avec nous pour une deuxième année. Elle est l’un des meilleurs espoirs féminins au Québec à sa position. Je m’attends à ce qu’elle soit dominante cette saison», a fait valoir Maxime Girard.
En offensive, le jeune Bohdan Chernetskyi a fait vive impression au camp de sélection du Canimex. Débarqué à Drummondville en 2022, ce réfugié ukrainien de 15 ans a évolué dans la catégorie bantam AA la saison dernière.
«Je ne le connaissais pas du tout, mais il a été une belle surprise au camp. Il a une excellente attitude et de belles aptitudes. C’est un gars rapide avec un bon lancer. On le voit vraiment comme un projet. Ce sera peut-être plus difficile pour lui au début de la saison, parce qu’il n’a pas encore joué dans du hockey de haut niveau, mais on va travailler avec lui pendant l’année», a expliqué Maxime Girard.
Le travail avant tout
Au cours des prochaines semaines, le personnel d’entraîneurs du Canimex désignera un nouveau capitaine ainsi que des assistants. Maxime Girard a déjà une idée précise du leader idéal.
«Pour moi, un bon capitaine, ça n’a pas de lien avec le talent sur la glace. Premièrement, ça prend un gars respecté par ses coéquipiers. C’est un joueur qui fait tous les petits détails et qui est toujours au travail, mais il n’est pas nécessairement toujours d’accord avec son entraîneur ou ses coéquipiers. Quand quelque chose ne fonctionne pas, il est capable de nous challenger.»
«Ce n’est pas toujours quelqu’un qui crie, mais il est capable de se faire respecter par tout le monde, a-t-il poursuivi. Il n’est pas toujours obligé de parler, mais quand il parle, il est écouté par ses coéquipiers. Il ne doit pas essayer de changer sa personnalité non plus.»
Âgé de 22 ans, Maxime Girard se décrit comme un entraîneur de la nouvelle génération et très proche de ses joueurs.
«J’essaie d’en donner à tout le monde. C’est important pour moi que chacun occupe un rôle précis dans l’équipe. J’essaie d’avoir une bonne relation avec chaque joueur et de les mettre en confiance. Je pense que c’est la base. Sinon, je suis quelqu’un d’assez demandant, mais je suis aussi juste. J’aime avoir du fun avec les gars, mais je suis franc. L’intensité, c’est mon exigence numéro un. Je veux vraiment que les gars travaillent fort», a expliqué l’ex-défenseur originaire de Marieville, en Montérégie.
Par ailleurs, Maxime Girard se donne comme mission de faire graduer un maximum de joueurs dans le circuit M18 AAA. Il souhaite voir plusieurs de ses protégés devenir des espoirs en vue du repêchage de la LHJMQ.
«Je veux essayer de rendre tout le monde meilleur. C’est mon objectif numéro un. Mon objectif numéro deux, si je peux reprendre l’expression de Billy Beane, c’est qu’on veut gagner le dernier match de l’année. Je pense que notre club en est capable. Gagner la coupe Chevrolet, c’est définitivement l’un de nos objectifs», a exprimé le successeur de Jeff Scott.
D’ici là, les représentants des écoles secondaires Marie-Rivier et Le Boisé participeront à des tournois à Saint-Augustin-de-Desmaures, en novembre, et à Saint-Jérôme, en février.
«En début de saison, nos objectifs seront moins en termes de victoires ou de défaites. On va y aller vraiment du côté du processus. Si on est capable de gagner le plus souvent possible, tant mieux, mais on ne regardera pas les résultats en première moitié de saison. On voudra faire progresser les gars et instaurer notre système de jeu avant tout. C’est plus en deuxième moitié qu’on va essayer de gagner le plus souvent possible et qu’on va vouloir aller le plus loin possible», a conclu celui qui est épaulé dans ses tâches par Denis Jetté, Frédéric Ampleman et le spécialiste des gardiens Pier-Étienne Daigle.
Le Canimex amorcera sa saison régulière le dimanche 15 septembre, en affrontant les Estacades de la Mauricie dans un match disputé à Daveluyville. L’équipe disputera plusieurs parties locales à l’Olympia Yvan-Cournoyer ainsi qu’à Kingsey Falls.
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