Deux chantiers d’importance au Collège Saint-Bernard

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Par Cynthia Martel
Deux chantiers d’importance au Collège Saint-Bernard
Les laboratoires datant de plus de 30 ans auront un look rétro punk. (Photo : Image gracieuseté)

ÉDUCATION. Parce qu’un projet de rénovation n’attend pas l’autre au Collège Saint-Bernard (CSB), la deuxième phase de la cour extérieure du primaire s’amorce déjà en parallèle aux travaux de démolition du sous-sol.

La semaine dernière, le Square famille Carrier, une oasis de verdure se situant du côté de la cour extérieure du primaire, a été inauguré. Le directeur général de l’établissement privé, Dominic Guévin, avait souligné que ce nouvel aménagement n’était que «la prémisse de ce qui s’en vient». En effet, d’ici un an, les récréations des enfants seront encore plus divertissantes, et la cour sera méconnaissable.

Cabanes dans les arbres, parcours d’hébertisme, mur d’escalade, modules de jeux en bois, sentiers, terrains de sport, agoras : il sera impossible de s’ennuyer.

«Ça ne sert à rien d’avoir de grands terrains de sport quand ils ne sont pas utilisés à leur pleine capacité. Avec les architectes, on a pensé les segmenter pour en avoir plusieurs. Ainsi, il va y avoir deux terrains de soccer, un coin pour le gaga ball et les ballons poires, un autre pour le basketball puis des plages pour le volleyball et le spikeball. On y ajoutera une grosse bute gazonnée qui servira autant en été qu’en hiver», explique M. Guévin.

Certaines petites cabanes se transformeront en classes extérieures. Qui plus est, le débarcadère sera asphalté et sécurisé par une clôture durant les heures de classe. Au centre, deux agoras en pierre y seront aménagées.

La cour du primaire sera méconnaissable. (Illustration gracieuseté)

«Ici aussi, des groupes pourront venir étudier à l’extérieur. Cela peut aussi servir pour des activités quelconques. Avec tous ces ajouts, il pourra y avoir 10 groupes à l’extérieur en même temps sur 25», note le directeur général.

La pièce maîtresse de cette transformation majeure constituera un amphithéâtre de 125 places avec vue sur la rivière.

«Nous avons la chance d’être situés en bordure de la Saint-François, mais on ne la voit pas très bien. On a donc eu cette idée. Ce n’est pas encore tout à fait officiel, mais c’est presque fait. On travaille actuellement avec un architecte de renom au Québec et un commanditaire important afin de concevoir cet amphithéâtre. Il aura la forme d’un demi-cercle, comme une arène, et rappellera le look d’une lanterne puisque le contour sera fait en acier dentelé. Ce sera magnifique et innovateur comme structure. Ce sera le phare de la cour d’école. Les élèves pourront autant s’y asseoir pour étudier qu’y courir pour jouer. De plus, ce sera un merveilleux endroit pour y tenir des cocktails, mariages, concerts intimes, etc.» détaille M. Guévin.

Pour rester dans le même esprit que le square, plusieurs aires de détentes s’ajouteront de même que de la verdure.

«On sera loin de la cour traditionnelle. On s’en va vers un autre niveau, à l’image de ce qu’on a mis en place depuis 2017. Ce sera audacieux tout en ayant un côté magique», laisse entendre le dirigeant, spécifiant que la cour du secondaire bénéficiera du même traitement ultérieurement.

Enfin, soulignons qu’une rue sera aménagée au printemps avec l’arrivée du quartier de la Fortissimo.

«Ça va venir nous désenclaver et, du même coup, désengorger un peu l’avenue des Frères», indique-t-il.

Travaux intérieurs

Un autre projet d’importance se déroule : fini la piscine intérieure. Arrivant à sa fin de vie utile, le Collège a pris la décision de la remplir de béton. Dans quelques mois, cet espace sera converti en une salle multifonctionnelle entièrement vitrée et destinée à la tenue d’activités sportives, de cours et même, de rencontres de parents. Sa capacité sera de 150 personnes.

«La piscine est située à l’intérieur du bloc des arts où se donnent les programmes d’art dramatique, d’arts plastiques, de musique et de danse. Cette salle sera parfaite. C’est quelque chose qui manquait dans l’école», estime Dominic Guévin.

«Il s’agit d’un gros chantier. Cela nécessite de la démolition avec des marteaux-piqueurs et même, des bulldozers. Une partie a été effectuée au cours des dernières semaines; on poursuivra en mars. D’ici là, il faut trouver une solution pour relocaliser les classes qui se trouvent dans le sous-sol. Probablement des modulaires.»

Dans cette seconde portion de travaux, les laboratoires datant de plus de 30 ans subiront une métamorphose.

«On s’en va vers un look rétro punk new wave des années 1980. Ce sera éclaté, très coloré. Des néons seront intégrés. Ce sera plus lumineux. On va percer le béton pour avoir plus de fenêtres. En fait, on veut enlever l’effet bunker du sous-sol. Puis, chacune des autres classes des programmes d’art sera rénovée avec un style différent. À travers tous les projets qu’on déploie, on veut que l’élève vive une expérience, qu’il dise qu’il a vécu quelque chose de différent. Ces travaux n’y feront pas exception», conclut le directeur général avec fierté.

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