Un studio balado unique à Drummondville

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Par Ghyslain Bergeron
Un studio balado unique à Drummondville
Kym Dupuis est le propriétaire de Dupuis Images de la rue Cormier, à Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron)

AFFAIRES. Il a parcouru le monde, mais, pour la famille et les affaires, Kym Dupuis revient au bercail pour lancer son studio d’enregistrement de balados, Dupuis Images. Il a investi environ 250 000 $ dans un tout nouvel espace au 400, rue Cormier, Drummondville.

Après avoir habité en France, tout en trimbalant ses valises un peu partout en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient pour le travail, le spécialiste en intelligence artificielle et en automatisation de processus en entreprise pour le géant Microsoft, Kym Dupuis, est de retour au Canada depuis deux ans.

«La dernière décennie a été mouvementée, mais tout a commencé quand la pandémie (COVID-19) est arrivée. Les rencontres par Zoom ou Teams étaient un peu drabes et on perdait rapidement l’attention envers celui qui parlait. Alors j’ai voulu rendre ça plus humain et interactif», a expliqué l’homme de 44 ans.

Kym Dupuis est accompagné de Camille, première employée de l’entreprise Dupuis Images. (Photo : Ghyslain Bergeron)

L’entrepreneur a lentement commencé à mieux s’équiper pour offrir des séances plus agréables. Son environnement a été transformé et soudainement tout est devenu plus interactif dans les conférences qu’il donnait. «Sans entrer dans le jargon, j’ai adopté une technique que les youtubeurs utilisent. Ç’a été un succès auprès de mes collègues. Par la suite, j’ai enseigné à des professeurs la méthode pour le faire à la maison et je suis aussi devenu professeur d’université dans toute cette histoire!»

Le retour

Voulant faire connaître la culture québécoise à sa fille née en France, Kym Dupuis est rentré au pays. «Ma femme est de New York et elle est donc anglophone. Ses origines asiatiques lui ont aussi enseigné le cantonais. Ça fait un beau mélange! On se rapproche aussi de nos familles», a ajouté le passionné de photographie.

Pendant une pause sabbatique de quatre mois chez Microsoft, M. Dupuis a offert ses services aux gens de la région. Un ami l’a contacté pour l’aider dans la production de ses balados.

«Je lui ai conseillé d’aller dans un espace spécialisé pour enregistrer ses segments, mais ça n’existe pas à Drummondville. C’est à ce moment qu’une lumière s’est allumée.»

Mais pour se faire, les astres devaient être bien alignés. Il fallait que l’espace soit accessible, près des autoroutes, qu’un stationnement soit à proximité et que le local ait un accès facile pour les personnes à mobilité réduite.

«J’avais une idée bien précise de ce que je voulais, mais il y avait un gros facteur important à considérer : ma femme! Si elle ne m’avait pas donné sa bénédiction, je ne l’aurais pas fait. On a donc mis sur la glace notre projet de s’établir dans un autre pays.»

Le studio

L’espace de la rue Cormier est lumineux et fonctionnel. Cinq studios permettent une diversité aux clients.

La scène est l’un des cinq espaces pour travailler.(Photo : Ghyslain Bergeron)

«Il y a le chalet qui est plus chaleureux, le salon qui peut amener des sujets plus sérieux, le coin café pour faire des trucs plus légers et la scène qui donne l’impression d’être dans une salle de conférence. Il y a aussi un espace mur de type «green screen» pour faire du découpage si les gens veulent personnaliser l’environnement. Finalement il y a une station d’enregistrement vocal, idéal, entre autres, pour les voix hors champ», a largement expliqué M. Dupuis.

Les balados sont enregistrés dans un environnement insonorisé et jusqu’à sept caméras peuvent être utilisées. À tout ça s’ajoutent les services d’infographie et montage directement sur place.

«On est indépendant. Camille est notre première employée permanente. On gère tout d’ici. Avec la régie qui est mobile, les clients ne se sentent pas abandonnés derrière une vitre. Il y a de la proximité avec eux», a précisé le Drummondvillois, en conclusion.

Dupuis Images ouvrira officiellement ses portes au début du mois de septembre.

 

 

 

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