Geneviève Allaire replonge dans l’univers de la petite enfance

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Par Emmanuelle LeBlond
Geneviève Allaire replonge dans l’univers de la petite enfance
Le projet Au pays des pompons, on dit que … de Geneviève Allaire marie la littérature et le tricot. (Photo : Emmanuelle LeBlond)

LITTÉRATURE. Même si Geneviève Allaire a œuvré une bonne partie de sa carrière dans le développement économique et culturel, elle a toujours été passionnée par la petite enfance. Celle qui est récemment devenue grand-mère a renoué avec l’univers du conte.

À l’hiver dernier, Geneviève Allaire s’est lancée dans la confection de jouets pour ses deux petites-filles. L’artisane a appris à manier les aiguilles à tricoter, une activité que sa mère pratiquait autrefois.

La famille des Dupompon a vu le jour. Ces huit petits lapins sortent tout droit de l’imagination de Geneviève Allaire. L’autrice a écrit un livre, intitulé Au pays des pompons, on dit que …, afin de donner vie à ses personnages. Tour à tour, les lapins sont présentés sous forme de rimes et de poésie.

Geneviève Allaire animera des ateliers. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

Une fois le livre en main, Geneviève Allaire a décidé d’amener le projet à un autre niveau. Dès l’automne, elle ira à la rencontre des tout-petits en animant des ateliers.

L’autrice transmet au public jeunesse le plaisir des mots et de la lecture. «J’ai fait une version agrandie de mon livre. Je vais faire une mise en scène. Les enfants vont arriver et je vais tricoter. Je vais leur raconter l’histoire. Ils vont pouvoir jouer avec les lapins. On va faire un bricolage», explique-t-elle. À la fin de l’atelier, chaque enfant pourra repartir avec son marque-page.

Geneviève Allaire proposera prochainement un atelier à la bibliothèque municipale de Drummondville. Notons que la programmation des activités automnales sera dévoilée le 28 août prochain.

Retourner à ses premiers amours

Geneviève Allaire a un parcours professionnel singulier. Son premier emploi? Monitrice aux Jeunes de jadis au Village québécois d’antan. «J’ai fait quatre étés. Je m’occupais des activités sportives du soir. Ensuite, je bordais les enfants. Je leur lisais des livres. Ça vient de là, mon goût de raconter des histoires.»

La famille Dupompon est composée de huit lapins tricotés à la main. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

Cette dernière a complété ses études dans le domaine de l’éducation, en effectuant une formation en enseignement primaire et préscolaire avec une mineure en philosophie de l’éducation. «Tous les étés, pendant le cégep et l’université, je travaillais en garderie. L’heure du conte était mon moment de prédilection», se rappelle-t-elle, le sourire aux lèvres.

À la sortie de l’école, les perspectives d’emploi étaient minces. «J’ai terminé en 1992. C’était hyper contingenté. Il n’y avait pas d’emploi.»

Geneviève Allaire s’est donc dirigée vers les centres de la petite enfance. Elle a également touché à la gestion et à la coordination, ce qui l’a conduit à travailler pendant plus de 25 ans dans le développement économique et culturel.

Elle a entre autres œuvré à la Jeune Chambre de Drummond, à la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond ainsi qu’à l’Orchestre symphonique de Drummondville.

L’appel de l’enseignement l’a happé. Elle a été à l’emploi du Centre de services scolaire des Chênes pendant un an à titre d’enseignante suppléante pour trois classes de maternelle, sa clientèle préférée.

En parallèle, elle a développé sa carrière d’artiste en arts visuels par l’entremise de projets d’exposition. Le besoin de créer l’a toujours habité.

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