FOOTBALL. Le Québec a remporté, pour la cinquième année consécutive, le Défi régional de l’Est de football des moins de 16 ans, le 21 juillet, à Antigonish en Nouvelle-Écosse.
Parmi les champions, on retrouve les Drummondvillois Jacob Rouleau, sur la ligne défensive, Maxym Sugoniako, au poste de secondeur, et l’entraîneur-chef Louis Leclerc. Ensemble, ils ont défait l’Ontario au pointage de 18-15. Le Québec a confirmé sa victoire en réussissant une interception sur le dernier jeu du match. L’unité défensive a joué un rôle déterminant dans la victoire selon l’entraîneur.
«On a pris les devants 18-1 et on a tenu le score jusqu’au quatrième quart, raconte Leclerc. On a subi quelques revirements qui ont permis à l’Ontario de marquer deux touchés. Avec un pointage de 18-15, ça a fait une fin de match serrée et enlevante. Notre exécution n’était pas idéale au quatrième quart. Je pense que les jeunes ont commencé à ressentir de la pression. C’était leur première vraie expérience dans un tournoi national.»
Pour obtenir son laissez-passer pour la finale, le Québec devait d’abord remporter son match face au Nouveau-Brunswick. Les représentants de la belle province ont aisément pris la mesure de leurs rivaux au score de 52-0.
«C’est un tournoi très rapide à quatre équipes. Il faut absolument gagner le premier match pour passer à la finale. C’était la cinquième édition du tournoi et ça a toujours été des finales entre le Québec et l’Ontario. Sans dire qu’on prenait quoique ce soit pour acquis, on s’attendait à potentiellement retrouver l’Ontario en finale», souligne l’entraîneur drummondvillois.
Avec seulement deux jours entre les parties, l’équipe du Québec disposait de peu de temps pour se préparer au défi de l’Ontario et corriger quelques aspects qui n’étaient pas à point lors de l’affrontement contre le Nouveau-Brunswick.
«Côté exécution, il y avait des choses à améliorer. On savait que l’Ontario serait une équipe très physique. Ils ont des joueurs d’impact à plusieurs positions. C’était la cinquième fois qu’on l’emportait contre l’Ontario. On savait qu’ils auraient une meilleure équipe que l’an dernier. Je savais aussi qu’on pouvait avoir un excellent niveau de jeu collectif», commente Louis Leclerc, qui est coordonnateur des unités spéciales avec le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke.
Expérience unique
Avant le tournoi, la formation n’avait eu qu’une semaine d’entraînement au Collège Bourget, à Rigaud, pour apprendre à se connaître et développer leur chimie. Pour Louis Leclerc, qui occupait le poste pour une deuxième année, ce tournoi lui permet de sortir de sa zone de confort.
«On assemble une équipe de joueurs qui proviennent de milieux complètement différents. Je les voyais à l’aéroport avant notre retour et ils étaient tous devenus des meilleurs amis. Ils ont créé des liens forts en peu de temps. Ça me fait tripper de faire vivre cette expérience aux jeunes. Ça me replonge dans mes souvenirs d’enseignant», témoigne celui qui a travaillé au Collège Saint-Bernard.
Sur le terrain, les deux représentants de Drummondville ont su tirer leur épingle du jeu. Sur la ligne défensive, Jacob Rouleau a eu à affronter la puissante ligne offensive de l’Ontario en finale. «On avait un bon défi pour égaler leur jeu physique. Jacob a très bien fait dans les circonstances», a indiqué Louis Leclerc.
Quant à Maxym Sugoniako, il est sorti du lot en montrant sa dominance sur le plan physique, selon son entraîneur. «On avait retranché Maxym parmi les derniers, il y a un an, parce qu’il commençait à jouer au football. Il est maintenant dans l’élite à sa position. On va entendre parler de lui dans les prochaines années», a soutenu l’entraîneur.
Chose certaine pour Louis Leclerc, le football québécois est en santé.
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