DRUMMONDVILLE. Les données préliminaires d’un récent sondage, effectué en début d’année par le service de l’environnement de la Ville de Drummondville, rapportent que les citoyens réclament plus d’heures d’ouverture à l’écocentre.
La directrice du service de l’environnement, Marie-Ève Vadnais, rapporte qu’elle et son équipe sont présentement en train d’élaborer le Plan directeur de gestion des matières résiduelles 2024-2028. Le dernier sondage avait pour but d’alimenter leur réflexion concernant la gestion des matières résiduelles à Drummondville, selon elle.
De novembre 2023 à janvier 2024, les citoyens étaient invités à répondre à un court sondage sur leurs habitudes et leur appréciation de la gestion des matières résiduelles sur le territoire. Les données seront accessibles vers la fin de l’année.
Mme Vadnais fait remarquer que l’écocentre est toujours très populaire chez les Drummondvillois. «Dans notre récent sondage, nos citoyens demandent d’avoir accès à plus d’informations et à plus de disponibilité à l’écocentre. Ce sont toutes des choses qui sont en train d’être considérées notamment à cause de l’accroissement de la population et des temps d’attentes», explique-t-elle.
Mme Vadnais énonce que des personnes ne sont pas au courant des options disponibles pour se départir de certains objets ou matériaux, comme le REP (Responsabilité élargie des producteurs) ou le service de collecte d’articles valorisables sur rendez-vous.
Miser sur la sensibilisation
En ce qui a trait au bac roulant, le bilan de mi-saison de la patrouille verte est somme toute positif. La coordonnatrice de la patrouille verte, Camille Sanscartier, affirme qu’il est très rare qu’un citoyen confronte les jeunes agents de sensibilisation de la patrouille quand ils leur font une remarque sur le contenu de leur bac.
«Normalement, les gens ont le goût de bien faire les choses et poser leurs gestes verts pour améliorer l’environnement. On n’est pas là pour les chicaner, on est là pour leur faire apprendre», met-elle de l’avant.
Sa collègue, Laurence Boisvert, ajoute que les cas les plus extrêmes découlent quasiment d’une ignorance de l’existence de certains services. «On a rencontré une citoyenne à un moment donné qui ne savait pas qu’elle pouvait appeler au 311 pour faire changer son bac qui était brisé, alors qu’elle l’avait dans cet état depuis environ 28 ans», raconte-t-elle.
La directrice du service de l’environnement soutient que la sensibilisation auprès des citoyens de Drummondville est une priorité pour la Ville. «Tout commence par là. Les citoyens peuvent poser le bon geste, mais il faut qu’il y ait des outils et il faut qu’ils soient informés pour le faire, et, une fois que les gens ont l’information, ils vont faire le changement approprié», précise-t-elle.
L’un des nouveaux outils de sensibilisation mis de l’avant est la création de deux petits livres d’activité pour les enfants. Deux thématiques sont mises de l’avant : la gestion de matières résiduelles et les milieux naturels. Ils sont distribués dans les classes lors des visites de la patrouille verte.
Le but est de permettre aux jeunes de conserver des habitudes essentielles durant toute leur vie, selon Mme Vadnais. «Ces livres ont vraiment été faits pour simplifier l’apprentissage auprès des jeunes générations afin qu’ils puissent rapporter l’information à la maison et inciter leurs parents à poser les bons gestes», indique-t-elle.
La directrice du service de l’environnement ajoute que, depuis quelques années, ils travaillent en collaboration avec Intro Drummond et l’Office d’habitation Drummond pour créer des outils pour aider les nouveaux arrivants. L’un des exemples est un dépliant aide-mémoire sur la gestion des matières premières traduit en cinq langues différentes : le français, l’anglais, l’espagnol, l’arabe et le swahili.
« On est vraiment allé avec les propositions d’Intro Drummond sur quelles étaient les langues les plus populaires. Ce sont ces langues qu’on a mises de l’avant à court terme, mais on reste ouvert à ce que nous propose Intro Drummond », affirme Mme Vadnais.