DANSE. Ils sont environ 2000 à avoir foulé l’herbe mouillée du parc Woodyatt pour célébrer le 50e anniversaire de la troupe de danse drummondvilloise Mackinaw. Comme dans le bon vieux temps, la tente a accueilli les danseurs qui ont donné un excellent spectacle aux visiteurs.
Tout y était pour revivre les belles années du Mondial des cultures. Dans un coin du parc, la grande tente rappelait la populaire folkothèque. Le plancher de bois était entouré de centaines de chaises. Dehors, on trouvait des kiosques souvenirs, des jeux gonflables et des camions de restauration comme à la belle époque.
En s’approchant de l’espace de spectacles, on pouvait entendre la musique facilement reconnaissable, celle qui fait tournoyer les danseurs de Mackinaw. Des sifflements et des cris stridents étaient lancés vers la foule qui elle, tapait du pied et frappait des mains.
Sous la chaleur et l’humidité écrasante, les places assises étaient comblées en permanence et tout autour, d’autres se tenaient debout pour ne rien manquer de l’action.
«Plein de monde se sont revus. Il y avait une dizaine d’anciens d’il y a 50 ans. C’est merveilleux. Il fallait être là pour le vivre, c’était une journée fantastique. Quant aux spectateurs, ils sont captivés. Ils apprécient le spectacle et ils nous le démontrent avec leurs applaudissements. Ceux qui n’étaient pas là vont regretter de ne pas être venus», a exprimé en fin de soirée samedi Lucie Brouillette, codirectrice générale affaires et opérations de Mackinaw.
Tout au long de la journée, des danseurs de Montréal représentant la Bulgarie, la Hongrie, la Polynésie française et la Pologne se sont succédé sur les planches. Le Québec était représenté par Mackinaw (Drummondville) et Manigance (Beauce).
Comme à l’habitude, les danseurs ont invité des spectateurs à venir effectuer quelques pas de danse en leur compagnie. De beaux moments qui resteront gravés dans la mémoire des participants.
«Ah, ça me rappelle tellement de bons souvenirs. Même s’il fait très chaud, ils se donnent tellement. Ils n’hésitent pas à sauter et faire tourner les filles», a raconté à L’Express une dame âgée en simulant une danseuse qui tourne!
En soirée, une gigantesque refoulade a été réussie avec plus de 150 personnes sur la piste de danse.
Est-ce le tison qui pourrait raviver la flamme afin qu’un nouveau festival voie le jour? «On a des activités qu’on aimerait regrouper. On pourrait faire quelque chose sur quelques jours. C’est possible, car Mackinaw n’a jamais arrêté de se produire malgré la fin du mondial. Ça va bien, il y a un engouement pour Mackinaw. On voudrait avoir des activités annuelles pour la population», a conclu Mme Brouillette.
