Plus de ménages avec des situations complexes sans logement

Photo de William Hamelin
Par William Hamelin
Plus de ménages avec des situations complexes sans logement
Des ménages avec des animaux de compagnie ou des enfants ont plus de difficulté à se trouver un logement selon l’OHD. (Photo : Archives, gracieuseté)

LOGEMENT. À l’approche de la fin des baux pour certains locataires, l’Office d’habitation Drummond (OHD) remarque que plus de ménages avec des situations individuellement plus complexes se retrouvent sans logement.

En date du 25 juin, 54 ménages sont encore à la recherche active d’un logement parce qu’ils n’en ont pas pour le 1er juillet. De plus, 24 ménages sont sans toit par rapport à une vingtaine de ménages le 22 juin de l’année dernière.

Le directeur général de l’OHD, David Bélanger, constate que les propriétaires sont de plus en plus restrictifs sur certains critères pour accepter un locataire. «Ces temps-ci, les ménages qui se cherchent un logement présentent un profil qui va complexifier leur recherche, comme le fait qu’ils sont fumeurs ou qu’ils ont un animal de compagnie», illustre-t-il.

M.Bélanger ajoute que ce sont majoritairement des personnes seules qui sont sans toit à l’heure actuelle. Il remarque que des locataires se retrouvent avec des conditions économiques plus prononcées cette année, comme un niveau de salaire insuffisant pour payer le loyer.

David Bélanger, directeur général de l’OHD. (Photo : Louis-Philippe Samson)

«Ce qu’on voit parfois, ce sont des gens qui ont abandonné leur logement en janvier ou février, au moment de résilier le bail, en pensant pouvoir en trouver un moins cher ou un plus grand au même prix, mais sans avoir de plan B. Ils finissent par se retrouver avec des coûts qu’ils ne sont pas capables de payer et sont obligés de faire des choix comme habiter dans des logements plus petits ou diminuer leur qualité de vie pour payer leur loyer», met en lumière le directeur général.

Selon les dernières données de l’OHD, le taux d’inoccupation de la municipalité stagne à 0,5 %. Le coût moyen pour un 3 ½ dans le marché privé de l’habitation est de 1000 $.

Pas de solution miracle

M. Bélanger invite les ménages qui n’ont pas contacté l’OHD à le faire le plus rapidement possible. «Nos équipes travaillent d’arrache-pied durant toute la période critique du 1er juillet pour venir en aide aux gens qui n’ont pas de deuxième option», rassure-t-il.

Le directeur général de l’OHD souligne toutefois qu’il est un peu raisonnable de pouvoir dénicher un logement permanent d’ici le 1er juillet.  Ses équipes se focalisent avant tout sur des solutions alternatives pour le court terme.

«On met l’emphase sur des mesures d’hébergement temporaires, comme se loger chez un ami ou grâce à un organisme communautaire, pour après cela donner du temps aux personnes pour se trouver un logement permanent. Parfois, dans l’empressement ou la panique, les gens ne voient pas toutes les options qui leur sont accessibles», explique David Bélanger.

Depuis le 1er janvier dernier, 2116 personnes ont utilisé les services de l’OHD pour se trouver un logement. De ce nombre, 443 ont obtenu du soutien et de l’accompagnement individuel de la part de ses équipes.

__

L’Express vous invite à télécharger son application. Vous pourrez ainsi continuer de lire vos nouvelles gratuitement, et ce, en temps réel. N’oubliez pas d’activer les notifications!

Apple : https://apps.apple.com/ca/app/lexpress-de-drummondville/id1575799821?l=fr-CA

Android : https://play.google.com/store/apps/details?id=ca.journalexpress.app&hl=fr

Partager cet article