ENVIRONNEMENT. Le Programme de substitution du couvert végétal de la Ville de Drummondville poursuit sur sa lancée. Pas moins de 105 aires écologiques ont été implantées dans les espaces publics cette année.
En 2022, l’organisation municipale a mis en place un projet pilote afin d’éduquer, sensibiliser et informer les citoyens sur les solutions de rechange à la pelouse traditionnelle.
Différentes aires écologiques ont vu le jour. Depuis, le nombre de sites ne cesse de grandir. Au total, on retrouve 205 zones sur le territoire, pour une superficie de 851 704 mètres carrés. Elles sont identifiées sur place par de petites affiches.
Cette année, une attention particulière a été portée envers les pollinisateurs et les monarques dans les plantations. «Il y a certaines essences de fleurs indigènes qui sont préférées des monarques, notamment les asclépiades», fait savoir la conseillère en relations publiques de la Ville, Anne-Élisabeth Benjamin.
Il y a un total de 29 aires de biodiversité, ce qui permet l’implantation contrôlée d’espèces végétales qui étaient habituellement fauchées. Cela engendre une meilleure offre de nourriture pour les insectes et les oiseaux.
Notons que de telles plantations représentent un travail à long terme. «L’implantation d’un pré fleuri peut prendre jusqu’à quatre ans pour venir à maturité et avoir les bénéfices», indique Anne-Élisabeth Benjamin.
La Ville a ciblé 34 aires de plantation alternative, où des espèces végétales demandant peu d’entretien et nécessitant peu d’arrosage ont été implantées. L’appareil municipal a constaté une diminution de 75 % de la superficie totale à tondre par année à ces endroits, informe Anne-Élisabeth Benjamin.
Pas moins de 142 aires de tonte optimisée ont été identifiées sur le territoire. Les fréquences de tonte ont été ajustées, en fonction du climat et de l’augmentation de la biodiversité en milieu urbain. En plus de plaire aux pollinisateurs, ces ajustements permettent de réduire les surfaces entretenues hebdomadairement ainsi que de diminuer les gaz à effet de serre et les coûts d’entretien associés à la tonte.
Ultimement, la Ville de Drummondville souhaite augmenter de 12 % les zones qui font partie du couvert végétal alternatif en 2024. «Ça passe par le remplacement des platebandes par des alternatives, de cibler des zones prioritaires d’intervention pour le verdissement et le don de semences aux citoyens», mentionne la conseillère en relations publiques.
Ce projet représente une fierté pour la mairesse, Stéphanie Lacoste. «Ça a été repris dans d’autres villes. C’est Drummondville qui les a inspirées. On a tous les mêmes enjeux dans les municipalités. L’adaptation aux changements climatiques en fait partie.»
Pour les intéressés, il est possible de consulter une carte interactive sur le site Web de la Ville afin de connaître l’emplacement des différentes aires de plantation alternative et de biodiversité.
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