ÉDUCATION. Alors que la période des inscriptions est terminée, les élèves du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) savent désormais dans quel programme particulier ils étudieront à compter de la prochaine rentrée scolaire.
Selon l’organisation scolaire, 94 % des élèves ont obtenu leur premier choix de programme dans leur école de territoire. «On est content de voir qu’on répond aux intérêts des jeunes. En septembre, tout devrait se déployer normalement, fait savoir le directeur général du CCSDC, Lucien Maltais. C’est sûr qu’il va avoir des inscriptions tardives, comme des changements d’adresse. Ces jeunes-là ne peuvent pas être traités en priorité puisqu’on a déjà traité ceux de la période d’inscriptions.»
Les inscriptions se sont déroulées en février dernier. Les élèves ont sélectionné leurs programmes préférés parmi ceux qui étaient offerts dans leur école de territoire. Les places ont été attribuées en fonction des ressources disponibles.
Les jeunes de quatrième et de cinquième secondaire bénéficient d’une clause de protection pour qu’ils puissent poursuivre leur programme actuel.
«C’est vraiment le premier et le deuxième choix qui ont été ciblés. Sauf exception, ça devrait être quelques élèves qui ont eu leur troisième choix», soutient M. Maltais.
L’an prochain, le CSSDC accueillera près de 5800 élèves au secondaire dans ses cinq établissements scolaires.
Les jeunes ont reçu dernièrement leur lettre de confirmation. Au cours des derniers jours, certains parents ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux. «Évidemment, il y a toujours des gens qui ne sont pas satisfaits de la situation pour diverses raisons. Ça peut être par exemple parce que leur jeune n’a pas eu leur premier choix de programme, ce qui est très compréhensif. On connaissait déjà ça avant. Il faut se rappeler qu’avant, on avait environ 850 demandes et on acceptait 550 élèves. Notre taux de refus était beaucoup plus grand avant. On n’en faisait pas de cas.»
Soulignons que le CSSDC a analysé les écarts de réussite de ses élèves des classes régulières à ceux des programmes particuliers et a constaté qu’il devait apporter des améliorations à son offre de services afin d’augmenter la motivation scolaire, d’améliorer l’accessibilité à ses programmes et d’accroître la réussite scolaire.
En ce sens, les écoles ont revu leur offre de services. Chaque établissement scolaire propose minimalement un programme d’arts, de sports et de science.
Du coup, le CSSDC viendra donner de l’air à son service de transport scolaire, qui flirte avec le point de rupture depuis quelques années. En 2023-2024, 50 % des élèves fréquentaient une école autre que celle de leur territoire.
Demande de choix d’école
Les parents pouvaient effectuer une demande de choix d’école pour leur enfant. En ce qui concerne le transport scolaire, il devra être assumé par les parents, sauf si des places sont libres dans un parcours passant à proximité de l’école.
Près de 70 % des élèves ont obtenu une réponse positive à leur demande de choix d’école. Au total, le CSSDC en a reçu 538. «On s’attendait à en recevoir plus que ça. Je pense que les jeunes ont compris qu’ils allaient à leur école de territoire et qu’ils avaient intérêt à y aller», indique le directeur général.
Les programmes de sport font partie des plus populaires dans cette catégorie.
En avril dernier, les parents des élèves en musique à l’école secondaire Jean-Raimbault ont exprimé leurs inquiétudes quant à la pérennité du programme, alors que la majorité des élèves habitent à l’extérieur du territoire pédagogique. C’était d’ailleurs aussi le cas des élèves en danse.
À la suite de la période d’inscriptions, le CSSDC confirme qu’il y aura le même nombre de groupes que l’an dernier en musique à Jean-Raimbault pour l’année scolaire 2023-2024.
La situation est différente pour le programme de danse. «C’est en danse qu’il y a un impact cette année. On a quand même réussi à maintenir les inscriptions. Ça fait partie des préoccupations et des éléments à analyser. On va devoir porter des ajustements possiblement, trouver des moyens pour faciliter les inscriptions. C’est à suivre», a dit M. Maltais.
«Certainement, il va falloir être créatif. Une chose est certaine, on veut la poursuite du programme de danse et on veut la poursuite du programme de musique. On va mettre tous les efforts nécessaires pour les supporter là-dedans.»
Concrètement, il y aura un groupe de moins en première secondaire en danse attribuable par le fait que les élèves doivent intégrer leur école de territoire et que le transport n’est pas assuré en choix d’école. Cependant, des demandes de places de courtoisie peuvent être déposées.
Sans contredit, les prochains mois seront occupés au centre de services scolaire. «Avec la nouvelle configuration des inscriptions dans les écoles secondaires pour la rentrée 2024-2025, tout un travail est en train de se faire au transport pour tout revoir les parcours et les circuits. On est supporté par une firme pour analyser le tout. C’est un défi majeur au niveau du transport scolaire. Les réponses vont suivre prochainement. On essaie d’offrir le meilleur service à nos parents et à nos élèves.»
Notons qu’il n’est pas encore possible de savoir le nombre d’élèves qui changeront d’établissement scolaire dès la prochaine rentrée scolaire. Au moment d’écrire ces lignes, le CSSDC procède à une analyse.
Le coût des programmes
Concernant le montant payé pour les programmes particuliers, avec les subventions reçues du ministère de l’Éducation, le coût des programmes sera nul, sauf pour les programmes de musique (200 $), PEI (295 $) et sport-études (entre 835 $ et 6610 $ selon le sport).
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