HOCKEY. Les Voltigeurs ont définitivement un béguin pour les Chevaliers.
Lors du repêchage de la LHJMQ tenu à Moncton, samedi, l’organisation drummondvilloise a réclamé pas moins de quatre joueurs du club de Lévis, dont trois consécutifs en troisième ronde et au quatrième tour. Ainsi, les défenseurs Jacob Boucher (55e rang) et Ludovic Paradis (73e choix) ainsi que les attaquants Elliot Lacroix (59e échelon) et Félix Grenier (144e rang) sont devenus la propriété des champions en titre du trophée Gilles-Courteau.
«C’est un feeling incroyable, a lancé Jacob Boucher, rencontré sur le parquet du centre Avenir quelques instants après sa sélection. Je n’ai pas les mots pour décrire comment je me sens en ce moment. Je suis pas mal fier!»
Répertorié en fin de repêchage par le centre de soutien au recrutement de la LHJMQ, Jacob Boucher aura finalement été repêché dès la troisième ronde.
«Je pense que c’est à cause de mon éthique de travail, ma combativité et mon sens du hockey, a expliqué le jeune homme originaire de Saint-Georges-de-Beauce, qui se décrit comme un défenseur à caractère défensif avant tout. J’ai une excellente lecture du jeu.»
Fait intéressant, Jacob Boucher est un ancien attaquant muté à la position de défenseur dernièrement. En l’espace d’à peine deux saisons, le jeune athlète a donc parcouru beaucoup de chemin.
«Son apprentissage de cette nouvelle position est vraiment impressionnant, a souligné le recruteur-chef des Voltigeurs, Jean-Sébastien Perron. Il poursuit son développement. Sa projection sur le moyen ou le long terme pourrait être impressionnante.»
À l’instar de son coéquipier Jacob Boucher, Ludovic Paradis était classé en fin de repêchage. Les Voltigeurs ont été séduits par son intelligence et sa polyvalence.
«Je ne pensais jamais sortir aussi tôt! C’est vraiment excitant, a exprimé celui qui est natif de Thetford Mines. Je pense que les Voltigeurs m’ont choisi parce que j’ai un bon gabarit et que j’utilise bien mon corps pour aller chercher la rondelle. Je suis capable de m’adapter à chaque situation.»
À deux pas de là, Elliot Lacroix peinait à cacher son excitation.
«C’est un rêve! On attend ça depuis qu’on est petit. Je trippe, c’est malade», a lancé le jeune athlète originaire de Saint-Georges.
«Je suis un centre solide dans les deux sens de la patinoire, a ajouté Elliot Lacroix. Je suis très polyvalent. Je peux pas mal tout faire sur la glace.»
«Non seulement Elliot a un très bel instinct offensif, mais il joue de façon physique, il bloque des tirs et prend les bonnes décisions avec la rondelle», a renchéri Ludovic Paradis au sujet de son coéquipier et ami.
Pour sa part, Félix Grenier a été freiné par diverses blessures la saison dernière, dont une fracture à un poignet et une opération à un pied.
«Ça a été compliqué pour moi cette année, mais j’ai toujours continué de travailler. Je vais revenir en force la saison prochaine», a assuré l’athlète natif de Lévis.
«On avait une jeune équipe cette année, mais on a vraiment progressé. Nos vétérans nous ont poussés au meilleur de nos capacités. Je crois que ça explique pourquoi les Voltigeurs ont pigé chez nous.»
Sans parler d’un hasard, Jean-Sébastien Perron a fait valoir que ces quatre sélections chez les Chevaliers n’étaient pas nécessairement reliées entre elles.
«C’est une organisation qui fait les choses de la bonne façon, mais en bout de ligne, on avait établi une liste avec ces gars-là. C’est une plus-value qu’ils soient de la même équipe, parce qu’une certaine chimie existe déjà entre eux, mais à la base, ce sont des gars qui nous parlaient beaucoup par leur style de jeu. Ce sont des gars pour qui on avait beaucoup d’intérêt et qui cadrent à 100 % dans l’identité des Voltigeurs», a expliqué le recruteur-chef.
«On est aussi conscient qu’il faut regarnir notre brigade défensive, avec les vétérans qui partent, a ajouté Jean-Sébastien Perron. On pense que Boucher et Paradis vont cogner à la porte chez nous à moyen ou long terme.»
Chose certaine, pour le quatuor des Chevaliers, la journée de samedi restera longtemps gravée dans leur mémoire.
«On se connaît depuis qu’on est jeunes. Ce serait vraiment un rêve pour nous de jouer ensemble et un honneur représenter les Voltigeurs», a conclu Ludovic Paradis.
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