COURSE. Ils ont été plus de 11 000 participants à courir sur les neuf parcours de la 15e Course des Chênes-toi Bourret de Drummondville. Contrairement à l’édition précédente, les coureurs ont eu droit à une journée des plus ensoleillées.
Les premiers départs ont été donnés sous le coup de 7 h avec un mercure avoisinant les 14 degrés Celsius. Il n’aura pas fallu attendre très longtemps pour que les rayons du Soleil fassent leur boulot. À peine deux heures plus tard, le thermomètre atteignait plus de 20 degrés Celsius lorsque les premiers coureurs ont franchi la ligne d’arrivée.
«Pour les coureurs, c’est un peu plus difficile quand il fait chaud, a dit Carl Houle, membre du comité organisateur. On a eu des commentaires de participants aux cinq kilomètres qui, lorsqu’ils ont fini, ont été vraiment plus marqués par la chaleur qu’habituellement. Il y a aussi des coureurs du demi-marathon qui nous ont dit que ça commençait à être très chaud à la fin de leur course.»
Le comité organisateur principal, composé de Yann Lanoie, Jean-François Lamoureux, Frédéric Ouellet et Carl Houle, affirme néanmoins qu’aucun participant n’a subi de malaise important lors de l’événement, et ce, malgré la chaleur. Les réserves d’eau ont été ajustées en conséquence le jour même.
Après avoir vu Aurélien Tortet remporter les deux précédentes éditions du marathon, les organisateurs ont couronné un nouveau champion cette fois-ci. Le coureur de Saint-Guillaume Francis Labrecque a été le premier à passer le fil d’arrivée. Il a complété le parcours en un temps de deux heures, 49 minutes et 24 secondes.
«C’était une course qui ressemblait à du cross-country. Il n’y avait pas beaucoup de segments plats. C’est une course plus difficile que certaines autres dans des milieux côteux. J’ai réussi à conserver un rythme régulier et sur la même fréquence», a commenté M. Labrecque, qui prenait part pour la première fois au marathon.
Le top cinq s’est complété en moins de 10 minutes tandis que Pierre-Alain Thériault, Nathan Lachapelle, Pascal Vincent et Carl Alarie ont tour à tour complété les 42,2 kilomètres.
«On a été trois participants, avec Nathan Lachapelle et Pierre-Alain Thériault, qui se sont suivis. Ça a bien été, mais, à un moment donné, on s’est séparé», a dit Francis Labrecque, qui prévoit participer au marathon de Boston l’an prochain.
Chez les femmes, Nadège Vincent a été la première à compléter le marathon après trois heures, 23 minutes et 30 secondes. Mariève Lévesque et Élyse Beaubien l’ont suivie quelques minutes plus tard.
Du côté de l’épreuve en équipe, l’équipe Enerkem a été la première à terminer la course en trois heures, six minutes et 30 secondes. L’équipe Les Casses-Pieds ont pris le deuxième rang devant l’équipe la 80 qui a complété le podium.
Dépassement de soi
Peu importe l’épreuve, les sourires ont été nombreux au fil d’arrivée devant l’école Marie-Rivier. Plusieurs ont couru les derniers mètres main dans la main ou encore les bras dans les airs. Pour les organisateurs, cette 15e édition de la course des Chênes-toi a de nouveau atteint ses objectifs. En voyant autant de gens se dépasser et être fiers de leur accomplissement, Carl Houle ne peut qu’y voir qu’un mouvement positif.
«Notre premier objectif est toujours de promouvoir les saines habitudes de vie. Si les gens le font dans le plaisir, on ne peut pas espérer mieux. C’est devenu un événement familial. Des familles de l’extérieur se rencontrent à Drummondville pour cette occasion», a-t-il partagé.
D’ailleurs, 26 écoles du territoire ont chacune reçu un montant de près de 500 $ dans le cadre du programme Ici, on se des Chênes qui vise à promouvoir l’activité physique et les bonnes habitudes de vie chez les jeunes.
Certains records de participation ont aussi été établis. Le demi-marathon, avec environ 600 coureurs, et la course de 10 kilomètres, avec 1 200 personnes, ont tous deux connu leur édition la plus populaire. Cela est sans compter les quelque 3 000 participants de la course de 5 kilomètres. Au total, plus de 11 000 personnes ont pris part à l’une ou l’autre des épreuves.
«La différence cette année a été que nous ne pouvions plus accepter de gens à la dernière minute comme on le faisait par le passé. Nous étions limités dans le nombre de dossards et de médailles qu’on avait à notre disposition. Il y a aussi la capacité du site. On cherche à mobiliser beaucoup de gens, mais on veut surtout qu’ils vivent une belle expérience», a indiqué Carl Houle.
Écoresponsabilité
Pour la 15e édition, l’équipe de Je cours DMV a voulu mettre de l’avant plus d’initiatives écoresponsables. On a notamment fait appel à l’équipe du comité environnement de l’école Jeanne-Mance pour guider les participants. «Le comité s’est chargé de guider les gens vers les bons bacs et d’en faire la gestion, que ce soit pour la récupération ou le compost, sur le site», a dit Yann Lanoie.
De plus, les quelque 350 bénévoles, qui ont prêté main-forte au comité organisateur, ont plutôt reçu une casquette et un dossard à l’effigie de la course plutôt qu’un t-shirt comme ces dernières années.
«On donnait 350 t-shirts chaque année et on ne les revoyait pas par la suite. Personne ne remet un t-shirt sur lequel il est écrit “bénévole”. On pense que les bénévoles vont plus souvent réutiliser leur casquette avec le logo de la course que le t-shirt. Les dossards pourront aussi être réutilisés pour les courses de La Joséphine et de Défie le sentier pendant plusieurs années», a indiqué M. Lanoie.
Un vélo parc avec surveillance a aussi été mis à la disposition des participants afin de faciliter les déplacements actifs.
La Course des Chênes-toi Bourret sera de retour le 18 mai 2025 pour une 16e édition. Les inscriptions sont déjà ouvertes pour toutes les épreuves. On vise à accueillir 12 000 coureurs.
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