HOCKEY. La scène était tellement belle. Éric Verrier a senti les larmes lui monter aux yeux, mardi soir, quand les joueurs des Voltigeurs se sont précipités sur la patinoire pour fêter leur coup d’éclat.
«Je suis rempli d’émotions. Je n’arrête pas de pleurer! De voir le bonheur des autres, ça me rend émotif», a lancé le président des Voltigeurs lorsque rencontré au milieu des réjouissances.
«De voir la ville se passionner pour ses Voltigeurs, de voir les familles, les jeunes, les vieux, les petits et les grands, c’est ça qui me rend le plus fier honnêtement, a poursuivi Éric Verrier. Après ça, la performance des joueurs. Ça a été exceptionnel! Ça part du travail de Sylvain Favreau et du coaching staff avec eux, de la préparation, de tous ces petits détails. Les joueurs ont embarqué là-dedans et ils y ont cru. On voit les résultats que ça donne aujourd’hui.»
Savourant un deuxième championnat depuis qu’il a pris la tête de l’organisation, il y a 20 ans, Éric Verrier a servi une accolade bien sentie à l’homme d’affaires Roger Dubois, propriétaire de l’entreprise Canimex.
«C’est lui qui a permis l’arrivée des Voltigeurs il y a 42 ans. Il est un supporteur de l’équipe et un partenaire financier depuis la première heure. Il a été le premier à croire en notre projet de construire des loges. Il a embarqué des gens avec lui. Les Voltigeurs lui doivent beaucoup.»
D’ailleurs, selon Éric Verrier, cette conquête vient légitimer encore davantage le projet de modernisation et d’agrandissement du centre Marcel-Dionne.
«La preuve est faite! S’il y avait eu 5000 places disponibles aujourd’hui, elles auraient toutes été vendues depuis longtemps. On ne dit pas qu’on a besoin de 5000 places à chaque match, mais dans des moments précis comme on l’a vécu dans les 10 ou 12 derniers matchs, les places vont trouver preneur. Un tel projet, ça fait toute la différence pour notre organisation. Ça permet d’avoir de plus grandes ambitions encore», a exprimé Éric Verrier, en faisant notamment référence à l’accueil du tournoi de la coupe Memorial.
À ce sujet, le président des Voltigeurs croit que la troupe de Sylvain Favreau sera à prendre au sérieux lors du championnat canadien de hockey junior. En 2009, la formation drummondvilloise avait été freinée en demi-finale de cette prestigieuse compétition.
«Je ne connais pas les autres équipes, mais à voir comment ils jouent, avec l’unité qu’ils ont, tout est possible. Chacun accepte son rôle. Tout le monde se supporte», a lancé le gestionnaire, en donnant l’exemple de Matteo Rotondi, auteur d’un revirement coûteux sur le premier but du Drakkar.
«Deux présences après, il était déjà rembarqué sur la glace. Le coach lui a dit : «Ce n’est pas grave, vas-y Matteo!» Résultat, il a marqué un but important qui nous a donné un petit coussin, même si Baie-Comeau nous a fait peur un peu vers la fin. C’est ça, les Voltigeurs!»
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