MAGAZINE. Anaïs Goulet n’est pas du genre à jeter la serviette. Du haut de ses 18 ans, elle a tenté sa chance une deuxième fois à La Voix, ce qui lui a permis de se tailler une place dans la compétition télévisuelle aux côtés de Corneille.
La Drummondvilloise a affiché ses couleurs dès sa première apparition à l’émission. «Je n’ai pas de plan B de carrière. C’est la musique ou rien. Je veux être chanteuse. Je vais faire tout ce qu’il faut pour réaliser mon rêve», avait-elle dit, en s’adressant à la caméra.
La musique coule dans les veines d’Anaïs. Cette passion l’habite depuis son jeune âge. «Au primaire, mon professeur de musique a commencé à me montrer des chansons des Beatles et d’Elvis Presley. Ça m’a tout de suite accroché. J’étais vraiment fascinée. Ils ont une voix unique. Ils n’ont peur de rien. Ils sont eux-mêmes. Ce sont des artistes qui m’inspirent», indique celle qui a commencé à chanter à l’âge de sept ans.
Anaïs a évolué dans un milieu anglophone, en étudiant aux écoles Drummondville Elementary School (primaire) et Richmond Regional High School (secondaire).
La chanteuse a participé à toutes sortes de spectacles de talents. Lorsqu’elle était au primaire, elle a posé sa candidature à La Voix junior. Même si elle n’a pas été retenue, Anaïs ne s’est pas découragée pour autant. Dix ans plus tard, elle a essayé à nouveau, ce qui s’est révélé gagnant.
La jeune artiste a été choisie pour participer aux auditions à l’aveugle de la dixième saison de La Voix. «J’étais dans mon cours de comédie musicale quand j’ai reçu l’appel de la production», se remémore celle qui effectue une technique de musique et chanson au Cégep de Drummondville.
Anaïs a adoré sa première expérience sur le plateau de tournage. Elle a traversé une montagne russe d’émotions. «C’est beaucoup de stress de voir tout le monde qui passe avant toi. Quand j’ai vu le compte à rebours, mon cœur battait fort. On dirait que ça a duré dix secondes sur la scène. Je ne réalisais pas ce qui se passait vraiment. Trois coachs se sont retournés. C’était au-delà de mes attentes», raconte-t-elle.
C’est Corneille qui a conquis son cœur. Et elle n’a jamais regretté sa décision. Les deux artistes ont connecté sur le plan artistique. «Il était vraiment présent. Je me sentais à l’aise de tout lui dire. Je posais des questions. Il prenait le temps de répondre. Il est très dévoué et gentil. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui m’a donné autant de confiance en moi.»
À l’étape des duels, Anaïs a affronté Lee-Anne Bergevin. Elles ont interprété une version douce et R&B d’un succès de la fin des années 1970, Aimer d’amour de Boule Noire.
«Je n’avais pas vraiment chanté en français avant La Voix. Quand Corneille nous a présenté la chanson, je suis tombée en amour avec l’arrangement», mentionne-t-elle, en précisant que cette aventure lui a permis de découvrir la musique francophone.
Le coach a fait le choix de poursuivre l’aventure avec Anaïs, à son plus grand bonheur. Aux qualifications, elle a choisi d’interpréter la chanson Doudou de l’artiste Aya Nakamura. «C’est Corneille qui me l’a proposée. C’est très différent de tout ce que j’ai vu à La Voix avant. J’ai vraiment aimé ça. Je voulais montrer mon côté R&B.»
Son parcours a pris fin, mais elle est fière du travail qu’elle a accompli. Elle a grandi en tant qu’artiste à travers cette expérience.
Anaïs veut maintenant mettre de l’avant ses talents d’autrice-compositrice.
«Je me vois sortir des chansons dans le futur. Je vais continuer de collaborer avec Corneille. Je suis super motivée. J’ai hâte à la suite», conclut-elle.
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