CULTURE. Le chanteur et multi-instrumentiste Charles Labrèche se produira pour la première fois en spectacle avec son projet musical Paruline, à l’occasion du concours-vitrine Les Francouvertes.
L’artiste se réjouit de vivre une telle expérience, alors que Paruline fait ses premiers pas dans le milieu artistique. «C’est un projet que je voulais réaliser dans ma vingtaine. Je suis content que ça puisse se réaliser et que les Francouvertes aient apprécié ma proposition. Il y a beaucoup de groupes qui soumettent des projets. J’ai eu la chance d’être accepté du premier coup. C’est une belle opportunité de visibilité», mentionne-t-il.
Charles Labrèche foulera la scène pour la première fois en compagnie de ses musiciens, soit Thierry Clouette, Colin Savoie-Levac, Sara-Danielle Faucher et Olivier Cousineau. Il se dit prêt à relever un tel défi. «Ce sont des musiciens que j’admire. C’est un privilège de jouer avec eux. Leur expérience et leur talent m’ont mis en confiance. On livre un produit vraiment intéressant. J’espère que le public va apprécier.»
Inspiré de la musique indie, folk et trad, ce projet explore divers aspects de la littérature orale comme les chansons et les légendes du Québec. Paruline se réapproprie la tradition musicale d’ici en proposant des compositions originales et des pièces aux arrangements éclectiques et insolites.
Originaire de Drummondville, Charles Labrèche est passionné depuis longtemps par la musique et la danse traditionnelle. Ses expériences au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw l’ont forgé en tant qu’artiste.
«C’est en fréquentant le Mondial des cultures quand j’étais petit que j’ai voulu embarquer là-dedans. Ma sœur dansait déjà pour ce groupe-là. Mon père a dansé à Montréal quand il était jeune. La danse traditionnelle est une affaire de famille. En grandissant dans ce milieu, c’est sûr que ça a influencé toute ma personne», soutient celui qui a participé à des tournées à l’international.
Le Village québécois d’antan a aussi été marquant dans son parcours. Celui qui est pianiste classique de formation a appris à jouer du violon. C’est là qu’il a eu la piqûre pour la musique traditionnelle.
Paruline a vu le jour durant les soirées de confinement lors de la crise sanitaire. «J’étais dans le sous-sol chez ma mère. Un de mes amis m’a prêté sa mandoline octave. C’est un instrument de musique un peu inhabituel. Je me suis mis à en jouer. J’ai commencé à écrire des chansons originales», raconte-t-il.
Depuis vendredi dernier, les auditeurs peuvent écouter sur toutes les plateformes numériques le premier single de Paruline, intitulé Théophile. Cette composition est inspirée d’un récit tiré d’un livre de l’ethnologue Jean-Claude Dupont sur les légendes traditionnelles de la Côte-Nord. «Il s’agit d’une histoire d’amour tragique dans laquelle une entité fantastique hostile bloque la voie d’un galant vers sa belle», explique-t-il.
Charles Labrèche présentera son univers musical lors de la 28e édition des Francouvertes le 12 mars au cabaret Lion d’Or à Montréal. Dans le cadre des préliminaires, ce sont trois artistes qui feront partie du spectacle, incluant Paruline, Maud Evelyne et Soleil Launière.
Pour les intéressés, l’Espace Mandeville diffusera le spectacle sur un écran géant.
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