EXPLOIT. Le Drummondvillois Charles Page tentera de gravir le mont Everest au printemps prochain. Pour ajouter un aspect collectif à son défi, il souhaite amasser une somme de 100 000 $ qui sera totalement destinée à Opération Enfant Soleil.
Quelques semaines après avoir monté le sommet de la huitième plus haute montagne du monde, le mont Manaslu, au Népal, Charles Page ne dérougit pas. Son prochain objectif en est tout un, alors qu’il grimpera la plus haute montagne de la planète, le mont Everest. C’est un défi colossal qui attend l’aventurier. La montagne ne fait pas moins de 8 849 mètres.
Cependant, bien que son ascension le tienne à cœur, on peut en dire autant pour la levée de fonds qu’il organise. À l’aide de son projet Opération Everest, il souhaite amasser pas moins de 100 000 $ qui sera remis à Opération Enfants Soleil pour la cause des enfants malades du Québec.
«La cause que j’ai choisie, elle me tient vraiment à cœur. C’est sans aucun doute les deux plus grands défis de ma vie», se réjouit-il. La fondation est d’ailleurs bien heureuse de collaborer avec l’alpiniste.
«C’était un peu cocasse! Je me souviens de la réaction de la dame quand j’ai communiqué avec la fondation. Tu reçois un téléphone d’un gars qui a le projet d’amasser 100 000 $ et de monter l’Everest. Tu te demandes si ce n’est pas une blague!», lance Charles Page.
Ce dernier voit en quelque sorte les dons comme une source de motivation.
«C’est certain que je vais voir les dons comme une forme d’encouragement à mon projet de monter l’Everest. Selon moi, ce sont les enfants qui font face à la plus grande des montagnes, celle de la maladie. Je les trouve tellement courageux! Je veux qu’ils croient que tout est possible», souligne le Drummondvillois.
Ne tenant rien pour acquis en lançant sa levée de fonds, M. Page voit d’un bon œil le défi qui se dresse devant lui.
«Je vois ça comme si c’était une montagne à gravir. En ce moment, je suis complètement en bas. Je commence la levée de fond et je regarde l’objectif que je me suis fixé et ça me paraît inatteignable. Comme une montagne, je prends ça une bouchée à la fois. Petit ou grand, je sais que chaque don nous rapprochera de l’objectif», croit-il.
«Je suis confiant d’y arriver parce que je vais être dédié et je suis aussi convaincu qu’il y a des gens qui ont la chance d’avoir des enfants en santé qui vont être sensibles et généreux», poursuit ce dernier.
De plus, M. Page souhaite rassembler les entreprises lors d’un évènement caritatif qu’il organisera en début d’année afin de partager les détails de son aventure avant son départ.
À quelques mois de son ascension de la plus grande montagne au monde, l’homme de 36 ans assure que tout ce qu’il fait lui apportera bien plus que de la confiance en soi. Il dépassera ses limites.
«Je ne fais pas ça uniquement pour les dix petites minutes où je serai en haut. Je le fais pour toutes les leçons et les apprentissages que cette aventure me donnera avant et pendant l’ascension. J’ai déjà appris qu’un pas à la fois, tout est possible», partage-t-il.
D’ici son départ, la préparation mentale et physique seront quelques-uns des objectifs établis par celui qui travaille chez Soprema.
Soulignons que Charles Page sera le premier Drummondvillois à tenter de grimper le mont Everest et l’un des rares au Québec à se lancer dans un tel défi.
Pour faire un don, voici le lien de sa campagne : https://operationenfantsoleil.fundkyapp.com/fr/operation-everest
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