TENNIS. En ce premier jour de qualifications, le comité organisateur du huitième Challenger Banque Nationale de Drummondville mettait au point les derniers préparatifs.
Parmi ceux-ci se trouvent les matchs commentés en direct. Anthony Caillé, analyste, ainsi que les descripteurs Louis-Antoine et Pierre-David Gervais s’affairaient à tester la plateforme afin que celle-ci soit prête pour l’ouverture officielle du tournoi lundi.
«La description est mieux que ce à quoi on s’attendait, a lancé Alain Caillé, coprésident du tournoi. C’est une innovation; parmi les Challengers, nous sommes les premiers à l’offrir. Nos trois descripteurs sont des bénévoles de la relève pour le Challenger. Ils seront d’office lors des premiers matchs de chaque soirée ainsi que samedi et dimanche prochains pour les demi-finales et la finale.»
Les gens pourront y accéder grâce à leur téléphone intelligent et une paire d’écouteurs. Des indications quant à la marche à suivre pour s’y connecter seront affichées dans l’enceinte du centre de tennis intérieur René-Verrier.
La présidente d’honneur de l’événement, Hélène Pelletier, devrait s’intégrer à l’équipe de description l’instant d’un segment lors des soirées de mercredi et vendredi. D’autres invités sont également prévus.
Excitation
À la veille du lancement du tournoi, l’excitation prend peu à peu la place de la nervosité. L’édition 2023 promet selon Alain Caillé. «Il y a beaucoup de monde pour une journée de qualifications. Ça laisse présager une belle semaine de tennis», a ajouté le coprésident.
L’an dernier, le tournoi a fait salle comble lors de pratiquement tous les matchs. Pour M. Caillé, il serait difficile de souhaiter que plus de gens assistent à l’événement alors qu’on attend entre 6 000 et 6 500 personnes. Parmi eux, 1300 élèves de cinquième et sixième années pourront assister aux séances de jour durant la semaine.
«C’est difficile de faire mieux que l’an dernier parce que c’était plein. Il faudrait déplacer les murs», a commenté Alain Caillé avec le sourire.
Cette année, la finale du tournoi a été devancée à 11 h en matinée plutôt qu’à 13 h. Avec la participation du Canada à la Coupe Davis, en Espagne, dès le mardi 21 novembre, les contraintes de temps pour attraper le vol à l’aéroport de Montréal étaient plus difficiles.
«Si nous voulions avoir Gabriel Diallo et Alexis Galarneau dans notre tableau, ça devenait un argument facilitant pour eux dans l’éventualité qu’ils participent à la finale. Tout ça a été réfléchi afin que l’on puisse attirer de bons joueurs», a indiqué le coprésident.
Le contrat de renouvellement pour trois ans du Challenger de Drummondville pourrait être signé avant la fin de l’événement. Dans l’éventualité d’une conclusion positive, Alain Caillé croit que certaines options pourront être analysées afin, d’une part, tenter d’accueillir plus d’amateurs et, d’une autre, agrémenter l’expérience sur place.
«On a déjà des idées qu’on aimerait réaliser. En revenant pour trois ans, ça nous donnerait plus de moyens pour réaliser certaines choses. On voudrait maximiser le court central», a commenté M. Caillé.
Au moment d’écrire ces lignes, le comité organisateur n’avait pas encore reçu de mise à jour quant à l’état de santé de Gabriel Diallo. Rappelons que le Québécois a dû déclarer forfait samedi lors du Challenger de Calgary en raison d’une blessure.
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