PATRIMOINE. La basilique Saint-Frédéric tient présentement des travaux majeurs sur la façade de son bâtiment.
Sur le mur du clocher gauche de l’église, des échafauds de plusieurs mètres y sont installés depuis le retour des vacances de la construction en août dernier pour rénover la maçonnerie. Des enjeux de sécurité et d’esthétique sont présentés comme étant les points à changer pour la basilique.
«La structure de l’église est la maçonnerie. Au départ, quand on a commencé le projet, c’était pour remplacer les rangs de brique qui avaient des joints craquelés ou simplement des joints qui étaient absents. L’objectif était vraiment de s’assurer de l’intégrité du bâtiment et plus on a creusé, plus on s’est rendu compte qu’il a fallu défaire plus que le premier rendement de brique», met au fait le chargé de projet qui s’assure que tout est en ordre, Sébastien Comtois.
Il explique également les raisons qui ont mené à procéder aux rénovations. «C’est une église qui s’est terminée vers 1930. Donc, elle a près de 90 ans. À l’époque, des joints de chaux étaient utilisés et quand ils prennent l’humidité, la chaux finit par quitter le mortier et il n’est plus aussi efficace. Donc, il a fallu aller chercher le solide et s’assurer de l’intégrité des joints qui étaient plus loin ce que l’on pensait.»
«On va profiter des échafauds pour s’assurer que la fenestration est adéquate. Il y a également deux petites poutrelles de bois qui sont dans le clocher que nous allons changer. On s’assure que l’intégrité du bâtiment est pour le long terme», poursuit ce dernier.
Les rénovations sont présentement à la phase 1 d’un projet de trois phases, alors que la deuxième et la troisième viendront éventuellement. «L’année prochaine, on a l’ambition de s’attaquer au clocher de la droite, si on réussit à récolter les fonds.»
Pour la dernière phase, certaines positions de la fondation de l’église et quelques joints de murs seront parmi les plans du projet.
Estimées à plusieurs centaines de milliers de dollars, les rénovations sont permises grâce à la subvention du Conseil du patrimoine religieux et de l’homme d’affaires Gilles Soucy. «On est activement à la recherche de partenaires tant au niveau gouvernemental que municipal», indique le chargé de projet.
La phase 1 devrait se terminer à la mi-novembre, alors que c’est la compagnie de maçonnerie Briquetal qui a le mandat de rénover le clocher gauche du bâtiment religieux. Pour les autres phases, M. Comtois affirme que ce n’est pas encore réglé en ce qui a trait la prochaine compagnie qui assurera les rénovations. «On va retourner en appel d’offres durant la période d’hiver.»
Quant au gestionnaire de la paroisse de Saint-François d’Assise, Jean-Guy Bouliane, il estime que les travaux étaient nécessaires pour la conservation de l’église.
«S’il y a une église à conserver à Drummondville, c’est la basilique Saint-Frédéric. Elle est classée au patrimoine religieux en lettre B. C’est l’avant-dernière coche sur l’échelle des monuments historiques et le patrimoine religieux ne veut pas la laisser aller», termine celui-ci.
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