Cascades Inopak : la requête en accréditation syndicale sera entendue jeudi

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Par Lise Tremblay
Cascades Inopak : la requête en accréditation syndicale sera entendue jeudi
L’entreprise Cascades Inopak est située sur la rue Lauzon à Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron)

DRUMMONDVILLE. Attendant impatiemment la date du 14 septembre pour que le Tribunal autorise ou non la requête en accréditation syndicale des employés de Cascades Inopak, la CSN déplore que cette entreprise de Drummondville continue d’utiliser «des tactiques dignes des années 50».

Rappelons que le 19 juillet dernier, le juge Dominic Fiset du Tribunal administratif du travail a ordonné Cascades Inopak de cesser toute ingérence dans la campagne de syndicalisation des employés.

Mercredi, la CSN a émis un communiqué de presse avec lequel elle déplore le fait que depuis cette décision du juge, un département de l’usine a été déménagé vers un autre établissement de Cascades au mois d’août dernier, ce qui a créé un sentiment d’insécurité et de crainte chez les employés.

«Ce département était pourtant en place depuis une dizaine d’années et des investissements importants ont eu lieu pas plus tard que l’an passé. Rappelons que pouvoir se syndiquer est un droit fondamental garanti par le Code du travail et la Charte canadienne des droits et libertés. La CSN prendra les moyens légaux à sa disposition pour s’opposer aux changements de conditions de travail en période de syndicalisation», peut-on lire dans le communiqué.

Pour ce syndicat qui rassemble 19 000 travailleurs à travers le Centre-du-Québec et la Mauricie, il est clair que Cascades souhaite empêcher son personnel de se faire entendre collectivement.

«Plutôt que de tenir compte des demandes de ses employés en pleine période de pénurie de main-d’œuvre, Cascades emploie des tactiques dignes des années 50 ou des pires multinationales antisyndicales comme Walmart ou Starbucks», indique Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec.

Invité à commenter cette sortie de la CNS, Hugo D’Amours, vice-président des communications et des affaires publiques chez Cascades, a d’abord indiqué que l’entreprise a décidé de porter le jugement du 19 juillet en appel. Ensuite, précisément sur le déménagement d’un département, il assure que la décision a été prise dans un souci d’optimisation des processus.

«Nous n’avons pas déplacé une ligne de production; nous avons investi dans la ligne. En fait, on avait autrefois une ligne de fabrication des barquettes et une autre pour les tampons absorbants. Nous avons décidé de les unir par souci d’efficacité. Personne n’a perdu son emploi étant en pénurie de main-d’œuvre. On a tous pu replacer nos employés au sein de l’entreprise», a-t-il commenté.

Cascades Inopak est située sur la rue Lauzon à Drummondville.

 

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