HOCKEY. Maxime Boisclair est de retour derrière un banc de hockey.
Le Drummondvillois est le nouvel entraîneur-chef du Maçonnerie Lauzière de Saint-Cyrille-de-Wendover. Une embauche qui réjouit le président et copropriétaire de cette nouvelle équipe de la Ligue régionale de hockey senior A, Kevin Ladouceur.
«C’est dur de trouver quelqu’un qui connaît le hockey et qui est prêt à s’investir dans un tel projet. Max a roulé sa bosse dans le hockey, notamment chez les professionnels. Pour les gens de Drummond, il n’a plus besoin de présentations. Il amène une belle crédibilité à notre organisation. Je suis bien fier qu’il ait accepté mon invitation», a lancé Kevin Ladouceur au sujet de l’ancienne vedette des Saguenéens de Chicoutimi et des Castors de Sherbrooke.
La présence de la Maçonnerie Richard Lauzière et fils en tant que commanditaire principal de l’équipe n’est pas étrangère à l’embauche de Maxime Boisclair. Ce dernier était un grand ami de Patrick Lauzière, qui est décédé l’an passé dans un accident de la route.
«Je sais que Pat aurait adoré que je sois le coach de son équipe. Pour moi, ça allait donc de soi d’accepter ce défi», a raconté Maxime Boisclair.
L’homme de hockey de 38 ans veut agir comme un mentor auprès des joueurs de la formation cyrilloise.
«Rendu dans le senior, ce sont des gars qui savent jouer au hockey. Mon rôle, ce sera de les aider à accomplir ce qu’ils veulent faire. Ce ne sera pas une dictature. Je vais partager mon expérience dans certaines situations. La seule chose qu’on leur demande, c’est de l’implication et de l’assiduité à chacun de nos matchs. On veut créer un sentiment d’appartenance dans la communauté. On veut que les gens de Saint-Cyrille s’identifient aux joueurs de l’équipe», a fait valoir Maxime Boisclair, qui sera secondé dans ses tâches par ses adjoints Christian Houle et Martin Melançon.
Parmi les joueurs engagés par le club autrefois basé à Saint-Léonard-d’Aston, on retrouve l’attaquant de 27 ans Félix Landry. Originaire de Sainte-Brigitte-des-Saults, l’ex-Voltigeur sera appelé à jouer un rôle important au sein de l’équipe.
«Félix, c’est un grand leader et un grand rassembleur. Il prend cette équipe-là vraiment à cœur. On est chanceux de l’avoir avec nous. Il sera un bon ambassadeur pour l’équipe», a affirmé Maxime Boisclair, qui a déjà dirigé un premier entraînement sur la glace du centre sportif Girardin de Drummondville.
«On va avoir une belle saveur locale, a-t-il ajouté. Ce sont des joueurs qui vont être fiers de porter cet uniforme-là.»
Notons que le poste de directeur général a été confié à Olivier Fallu. «La gestion d’une équipe de hockey, c’est la force d’Olivier, a expliqué Kevin Ladouceur. Il a carte blanche. Il s’amuse là-dedans! La seule consigne qu’il a, c’est de trouver des joueurs locaux. On veut créer une unité de groupe. On veut que celui qui achète des billets de saison reconnaisse les gars qui sont sur la glace.»
Le Maçonnerie Lauzière disputera une première partie hors-concours à domicile le 16 septembre. Son match inaugural aura lieu le 29 septembre, à l’aréna de Saint-Cyrille. Notons que les neuf autres équipes de la LRH sont situées à Louiseville, Daveluyville, Warwick, Val-des-Sources, Windsor, East Angus, Coaticook, Lac-Mégantic et La Guadeloupe.
«Des allégations non fondées»
Dans un autre ordre d’idées, Maxime Boisclair a accepté de revenir sur la controverse ayant marqué la fin de son passage derrière le banc des Gaillards du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, le printemps dernier. Dans un article publié par Radio-Canada, l’entraîneur drummondvillois était visé par des allégations de «comportements déplacés» et de «problèmes de consommation d’alcool».
Se prononçant sur ce dossier pour la première fois, Maxime Boisclair a nié ces allégations, les qualifiant de non fondées.
«Il y a beaucoup de faussetés dans cet article-là. La seule chose qui est vraie, c’est le dossier de conduite avec des facultés affaiblies, mais c’est déjà réglé depuis longtemps. Il y a beaucoup de nuances à apporter, mais j’ai décidé de laisser ça aller. L’opinion publique était déjà contre moi. Que j’aie parlé ou non, ma réputation a déjà été entachée. Cette histoire me nuit encore aujourd’hui», a affirmé Maxime Boisclair.
«J’ai hâte que toute cette saga soit derrière moi, mais l’important, c’est que je sois capable de me lever chaque matin et de me regarder dans le miroir. La vérité va sortir un jour ou l’autre. La vie continue», a ajouté le père de deux enfants.
Du côté du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, rappelons que la direction générale s’est limitée à pointer du doigt «des difficultés de communication» et un «leadership non positif» pour expliquer le départ de Maxime Boisclair.
«Est-ce que je suis un coach parfait? Loin de là! Il y a toujours place à amélioration, a répliqué Maxime Boisclair. Dans les derniers mois, j’ai d’ailleurs fait des formations. J’ai lu beaucoup sur comment comprendre et comment communiquer avec la jeune génération. Avec le temps, je peux juste m’améliorer.»
Pour sa part, Kevin Ladouceur a soutenu que cette controverse n’a jamais fait partie de sa réflexion. «Moi, je fais affaire avec l’humain Maxime Boisclair. Je trouve qu’il est une personne incroyable! Les cancans, je n’y porte pas attention», a conclu le président du Maçonnerie Lauzière.
Simple et toujours gratuit
Meta (Facebook et Instagram) bloque désormais vos nouvelles de L’Express en réponse à la loi C-18.
Pour rester connecté à la source, L’Express vous invite à télécharger son application. Vous pourrez ainsi continuer de lire vos nouvelles gratuitement, et ce, en temps réel. N’oubliez pas d’activer les notifications!
Apple : https://apps.apple.com/ca/app/lexpress-de-drummondville/id1575799821?l=fr-CA
Androïd : https://play.google.com/store/apps/details?id=ca.journalexpress.app&hl=fr