(Note de la rédaction) L’hôpital Sainte-Croix de Drummondville étouffe. De l’intérieur comme de l’extérieur. Dans une démarche inédite, L’Express a visité le 31 mai dernier plusieurs unités de service et rencontré les gens qui travaillent dans cette cour à miracles. Personne n’avait reçu la consigne de faire le ménage avant la visite du journal. Votre hôpital, construit en 1948, est présenté tel que vu. Pour les besoins de la cause, un secteur bien précis sera présenté chaque semaine, jusqu’au 1er juillet.
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10 juin : visite du 7e étage
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17 juin : visite de l’urgence
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24 juin : visite du bloc opératoire et de l’imagerie médicale
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1er juillet : visite de la pharmacie, du magasin et de la buanderie
SANTÉ. La buanderie de l’hôpital Sainte-Croix roule à plein régime. Et les volumes ne cessent d’augmenter. À l’aube de l’ouverture de la Maison des aînés, l’équipe se casse la tête à trouver une solution pour être en mesure de fournir temps et espace.
«On se questionne sur l’espace qu’on sera capable de dédier à la Maison des aînés pour pouvoir bien préparer les commandes et les distribuer», laisse entendre Alexandre Landry, chef de service de la buanderie.
Pour être en mesure de suivre l’augmentation des besoins, plusieurs réaménagements de ce département où s’entassent machines, chariots et tissus ont été nécessaires au fil du temps. Et ce n’est toujours pas suffisant considérant qu’aucun agrandissement n’est possible.
On a déjà agrandi par en dedans à plusieurs reprises pour suivre l’augmentation des services, mais maintenant, on est très restreint dans ce qu’on peut faire», fait savoir le gestionnaire.
En plus de laver, sécher et plier les jaquettes, uniformes et draps requis à l’hôpital, les employés de la buanderie desservent aussi le CHSLD Frederick-George-Heriot, le CLSC Drummond, la clinique de radiologie de Saint-Nicéphore, la Maison René-Verrier et le Centre Normand-Léveillé.
Les machines tournent sans arrêt tellement la quantité de lingerie et literie est volumineuse. Il en faudrait davantage mais impossible d’en ajouter.
«Disons qu’on s’arrange avec les équipements que nous avons. Pour remédier au problème, on a travaillé fort pour bonifier nos heures d’ouverture pour qu’il y ait un quart de jour, un de soir et un de week-end. Quand j’ai commencé ici il y a quelques années, il y avait principalement un quart de jour et une petite production de soir. Maintenant, on se retrouve presqu’avec un quart complet le soir pour fournir à la demande», explique-t-il.
Malgré ces changements, la capacité de production est limitée.
«Si je suis mal pris, autrement dit, si les volumes augmentent encore, je pourrais ouvrir les fins de semaines, mais en même temps, il y a plusieurs facteurs à prendre en considération, comme les ressources et le temps, sans compter qu’il faut aussi arrêter à l’occasion les machines pour faire la maintenance et l’entretien.»
La buanderie est située au premier étage de l’hôpital, au sein du bloc 1.
(Avec la collaboration de Lise Tremblay)
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