Une passion de père en fils chez les Bussière

Une passion de père en fils chez les Bussière
Véritable passionné de courses, le jeune Xavié Bussière suit les traces de son père Yan. (Photo : Jonathan Habashi)

STOCK-CAR. La passion des courses se transmet de père en fils chez les Bussière.

D’aussi loin qu’il se souvienne, le monde de Xavié Bussière tourne autour du stock-car sur terre battue. Le jeune homme de 17 ans a de qui retenir. Son père est nul autre que le promoteur de l’Autodrome Drummond, le pilote de longue date Yan Bussière.

«J’étais bébé et ma mère m’amenait aux courses, relate Xavié Bussière, rencontré par L’Express dans le garage familial du boulevard Mercure. Vers 6 ou 7 ans, j’ai commencé à comprendre le système des courses. Puis, je me suis intéressé à la mécanique. Vers 11 ou 12 ans, j’ai commencé à suivre mon père aux courses. On a fait des voyages en Ontario et aux États-Unis. C’est vraiment là que ça a décollé.»

Devenu un membre à part entière de l’équipe de courses de son père, Xavié Bussière a vite appris les trucs du métier.

Âgé de 12 ans sur cette photo, Xavié Bussière accompagne son père Yan après une victoire en 2019. (Photo : Daniel Mailhot)

«J’aime autant courser que d’être dans le garage pour travailler sur l’auto. J’apprends plein de choses. Je fais des erreurs aussi. J’apprends encore plus. C’est important de comprendre la mécanique, parce qu’une fois rendus aux courses, on n’a pas le droit à l’erreur. Un oubli mécanique quelconque peut avoir de sérieuses conséquences», souligne le jeune pilote, en faisant remarquer que la ligne est très mince entre une belle performance et une soirée à oublier.

Ayant fait ses débuts au volant d’une voiture Slingshot il y a quelques années, Xavié Bussière évolue aujourd’hui dans la catégorie Outlaw Kart.

«Au début, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, raconte Xavié Bussière. Le kart est plus petit et plus bas. Il n’y a pas de suspension. Ça brasse plus qu’un Slingshot! C’est très différent, mais je me suis adapté rapidement.»

Xavié Bussière au volant d’une voiture de la série Outlaw Kart. (Photo gracieuseté)

Mise sur pied par le Drummondvillois Raphaël Neiderer, la série Outlaw Kart compte une douzaine de programmes présentés le mercredi ou le samedi soir à l’Autodrome Drummond. «La classe se remplit de plus en plus et elle va continuer de se développer», indique Xavié Bussière, qui vise rien de moins que de gagner le championnat.

«C’est sûr que j’aimerais ça. Ce serait un beau feeling. Je n’ai jamais vécu ça encore.»

La saison prochaine, le jeune homme envisage de faire le saut dans la série Speed STR, où son père est d’ailleurs en action.

«Je vais commencer par essayer la voiture STR de mon père pour une course ou deux. Si j’aime ça, je voudrais courser dans cette catégorie-là l’an prochain. Ce sera un gros changement. J’ai toujours voulu courser avec mon père. Ce serait un beau moment! On l’a déjà fait sur le minidrome pour s’amuser, mais pas en compétition.»

Parmi ses idoles, Xavié Bussière cite les Québécois Mario Clair et Steve Bernard, l’Ontarien Stewart Friesen ainsi que les Américains Matt Sheppard, Larry Wight, Brett Hearn et Danny Johnson. C’est néanmoins son père qui occupe le haut du pavé.

Xavié et Yan Bussière en compagnie des membres de l’équipe après une victoire au RPM Speedway de Saint-Marcel-de-Richelieu en 2023. (Photo gracieuseté)

«Je ne connais pas beaucoup de monde qui serait capable de faire ce que mon père fait. Il gère plein d’affaires en même temps. C’est un gros travail. Il faut aimer ça! C’est la passion qui fait que ça marche», exprime le finissant de cinquième secondaire, qui entreprendra bientôt des études en usinage au centre de formation professionnelle Paul-Rousseau.

Éventuellement, Xavié Bussière rêve de suivre les traces de son paternel en pilotant une voiture Sportman ou Modifiés.

«Si j’ai la chance d’avoir un bon budget, j’aimerais ça essayer ça un jour. Les courses, c’est ma passion depuis que je suis petit. Je veux continuer à m’amuser là-dedans chaque été», conclut le jeune pilote drummondvillois.

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