HOCKEY. Chaque repêchage de la LHJMQ regorge de belles histoires. La séance de sélection tenue samedi à Sherbrooke ne fait pas exception.
En huitième ronde, les Voltigeurs ont fait un clin d’œil à leur passé en sélectionnant l’attaquant Thomas Duhamel. Le jeune homme de 15 ans est le fils de l’ex-pilote de la formation drummondvilloise, Mario Duhamel. Celui qui est aujourd’hui entraîneur-adjoint des Coyotes de l’Arizona débordait de fierté et d’émotions en voyant son garçon enfiler le maillot des Rouges.
«Comme parents, on est très fiers, a lancé Mario Duhamel. Tom travaille pour ça depuis qu’il est jeune. C’est son rêve d’être repêché dans le junior majeur et on le supporte là-dedans. D’être choisi par les Voltigeurs, ça ajoute une saveur encore plus particulière. Il le mérite pleinement. Cette journée lui appartient.»
Natif de Rouyn-Noranda, Thomas Duhamel a grandi à Drummondville à l’époque où son père dirigeait les Voltigeurs. La saison dernière, l’athlète de 5 pieds, 9 pouces et 188 livres évoluait dans une équipe de Phoenix.
«Tom a commencé à jouer au hockey à Drummondville. Pour lui, c’est chez eux. Il y a passé le tiers de sa vie. Du plus loin qu’il se rappelle, ses idoles sont Sean Couturier, Ondrej Palat et compagnie», a raconté Mario Duhamel en replongeant dans ses souvenirs.
Celui qui est également père de deux filles âgées de 9 et 13 ans nées à Drummondville a décrit son fils comme un athlète déterminé et doté d’un sens du hockey aiguisé. «Tom, c’est un gars de tête. C’est un joueur très intelligent sur la patinoire. Il joue sur 200 pieds et il travaille avec acharnement. C’est un gars à son affaire.»
Toujours aussi attachée à la région, la famille Duhamel passera quelques semaines à Drummondville pendant la saison estivale. À moins qu’il ne cause une surprise en perçant l’alignement des Voltigeurs, Thomas Duhamel retournera jouer en Arizona la saison prochaine, où il sera dirigé par l’ex-joueur de la LNH Dallas Drake.
Ayant suivi la progression de Thomas Duhamel au cours de la dernière saison, le directeur du recrutement des Voltigeurs, Jean-Sébastien Perron, a louangé son sens du jeu, sa fiabilité ainsi que sa capacité d’adaptation. «Il peut jouer tant à l’aile qu’au centre. Il est à la fois très créatif avec la rondelle et très responsable sans la rondelle. Puis, il voulait être un Voltigeur. On a saisi l’occasion quand elle s’est présentée.»
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