RÉGIONAL. Le gouvernement du Québec poursuit le projet d’implantation des bracelets antirapprochements (BAR) dans quatre régions du Québec, soit celles de Montréal, de la Côte-Nord, de l’Estrie et du Centre-du-Québec. Le déploiement de cette mesure est en lien avec la lutte contre la violence conjugale et les féminicides.
Le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, en a fait l’annonce, en rappelant que le Québec est le premier État au à instaurer ce dispositif de protection des victimes sur son territoire.
«Le BAR peut contribuer à sauver des vies et à redonner la paix d’esprit à de nombreuses femmes; c’est pourquoi nous redoublons d’efforts depuis mai 2022 pour le mettre en place le plus rapidement possible. Merci à tous ceux qui travaillent à concrétiser ce projet dans toutes les régions du Québec. Je suis fier de poursuivre le déploiement de cet outil qui nous permet de mieux protéger les victimes de violence conjugale, et fier aussi de voir que le Québec se situe au rang des précurseurs mondiaux à cet égard», a-t-il indiqué.
La technologie du BAR est composée de deux dispositifs reliés entre eux, soit un bracelet inamovible porté à la cheville par la personne accusée ou contrevenante, et une application mobile installée sur un téléphone cellulaire remis à la victime.
En cas de transgression d’un périmètre identifié, un signal est transmis à une centrale de surveillance, permettant le déclenchement d’une intervention policière.
Soulignons que le BAR peut être imposé par un juge, la Commission québécoise des libérations conditionnelles ou la direction d’un établissement de détention. (LT)