CULTURE. Les interprètes de la Compagnie de danse Mackinaw remontent sur les planches à l’occasion du spectacle Porter la fibre qui sera présenté pour la première fois au Théâtre Belcourt, le 1er avril.
«Mackinaw a hâte de renouer avec le public, après trois ans de pandémie. On a fait beaucoup d’animation ou d’événements spéciaux, mais on voulait se produire dans un spectacle à grand déploiement. On est une compagnie artistique. C’est dans notre ADN», souligne Lucie Brouillette, codirectrice générale des affaires et des opérations de Mackinaw.
Une nouvelle production a vu le jour, intitulée Porter la fibre. La danse traditionnelle québécoise et la gigue y tiendront une place centrale et seront racontées dans un univers où les inspirations traditionnelles et actuelles se juxtaposent.
Le public découvrira de nouvelles chorégraphiques, tout comme des numéros qui font partie du répertoire de Mackinaw. Une vingtaine de danseurs et quatre musiciens participeront au spectacle.
«Les interprètes de la Compagnie ont participé à la création de certaines chorégraphies ou d’éléments dans le spectacle. C’est quelque chose qui s’est déjà fait dans le passé, mais qu’on a mis de côté. Mon intention était de ramener ça. On a une équipe hyper créative», mentionne Arpad-Xavier Bocz, directeur artistique de Porter la fibre et codirecteur général et artistique de Mackinaw.
Des artistes et collaborateurs de longue date se sont joints à la production, dont Monik Vincent, Jonathan C. Rousseau, Frédérique-Annie Robitaille, Michel Faubert et Ève Tessier. La direction musicale est assurée par Catherine Bergeron.
La première représentation se déroulera à Baie-du-Febvre. «On avait envie de faire notre rodage dans une salle intimiste et chaleureuse. On prévoit faire la première à Drummondville et partir en tournée à l’automne», soutient la codirectrice générale et artistique Lucie Brouillette.
Rappelons que la diffusion du spectacle s’inscrira dans les festivités du cinquantième anniversaire de la compagnie de danse.