HOCKEY. Pour la première fois de sa carrière, Olivier Adam se retrouve au sein d’une équipe favorite en vue de gagner la coupe du Président. À 20 ans, le gardien étoile entend bien saisir cette opportunité.
Échangé au Phoenix de Sherbrooke le mois dernier, Olivier Adam n’a pas tardé à s’imposer dans son nouvel uniforme. Le Drummondvillois a remporté six de ses sept décisions, se forgeant une moyenne de buts alloués de 2,57.
«On a vraiment tout un club! C’est un beau club, mais avant tout de bons individus. Non seulement on a beaucoup de talent et de profondeur, mais les gars s’entendent bien ensemble. Quand tu regardes notre alignement, ce sont des gars talentueux, mais qui travaillent fort», a expliqué Olivier Adam.
«Aussi, on joue bien en équipe, a-t-il enchaîné. On respecte la structure de jeu demandée par Stéphane Julien. Tous ces éléments-là mis ensemble font de nous une équipe dangereuse.»
Confronté à 31,1 lancers par match en moyenne quand il défendait la cage du Drakkar de Baie-Comeau en première moitié de saison, Olivier Adam reçoit environ 22,8 tirs par partie dans l’uniforme du Phoenix.
«C’est un style de jeu différent. On ne donne pas beaucoup de chances de marquer. Ça m’aide beaucoup. Quand tu reçois moins de chances de qualité, on dirait que tu es plus frais et dispo devant le filet. Tu n’es pas brûlé. J’ai connu des matchs plus difficiles contre Drummond et Halifax, mais pour le reste, ça se passe bien jusqu’à présent», a souligné le portier de 6 pieds, 4 pouces et 178 livres.
Ayant évolué pendant deux saisons avec les Cantonniers de Magog, Olivier Adam n’a pas été trop dépaysé en débarquant en Estrie. En plus de se rapprocher du domicile familial, le jeune homme a renoué avec les frères drummondvillois Kaylen et Ethan Gauthier.
«Ce sont deux bons individus et deux joueurs très importants dans notre équipe. Kaylen est un bon leader. C’est un gars très sérieux et un rassembleur. Il représente un très bon atout pour l’équipe, tant sur la glace qu’en dehors», a affirmé Olivier Adam.
«Ethan n’a que 17 ans, mais il joue déjà un rôle important dans notre équipe. C’est un marqueur né, mais au-delà de son tir, il possède beaucoup d’attributs. C’est un gars très intelligent sur la glace. Il prépare de beaux jeux, il frappe et il sait garder son jeu simple.»
Le tout pour le tout
Devant le filet, Olivier Adam est épaulé par Samuel St-Hilaire. La recrue de 18 ans connaît des débuts impressionnants dans la LHJMQ. «Je pense qu’on se complète bien, a lancé Olivier Adam. On forme un bon duo. On peut se challenger l’un et l’autre avec nos performances. Samuel est un gardien très athlétique. Il possède un beau potentiel en vue des prochaines années.»
Comptant déjà sur des vétérans de la trempe de Joshua Roy, Justin Gill et David Spacek dans ses rangs, le Phoenix a fait l’acquisition de joueurs convoités tels que Jakub Brabenec, Jacob Melanson et Marc-André Gaudet durant la dernière période des transactions. L’organisation a joué le tout pour le tout dans l’espoir de décrocher un premier championnat des séries éliminatoires.
«Il y a d’autres bonnes équipes dans la ligue, mais je pense qu’on n’est inférieurs à aucune d’entre elles. La coupe, c’est le seul objectif qu’on a. D’ici là, on veut finir premiers dans notre conférence. Le classement est assez serré avec Gatineau, Victoriaville et même Rouyn-Noranda», a fait observer Olivier Adam.
Double vainqueur de la coupe Jimmy-Ferrari avec les Cantonniers en 2018 et en 2019, Olivier Adam possède l’expérience nécessaire pour amener le Phoenix à bon port. Son vécu en séries avec l’Armada et le Drakkar lui aura également permis d’acquérir de précieuses leçons au fil des ans.
«Je veux simplement amener de la stabilité devant le filet. Je veux être constant d’un match à l’autre. À ce stade-ci de ma carrière, j’ai une belle opportunité qui se présente devant moi. Je veux juste en profiter et performer comme j’en suis capable.»
Par ailleurs, s’il ne parvient pas à faire le saut chez les professionnels la saison prochaine, Olivier Adam entend se joindre aux Aigles bleus de l’Université de Moncton.
«Ma première option, ce serait de graduer chez les pros. Si je n’ai pas d’opportunité qui m’intéresse suffisamment, l’Université de Moncton représente un beau plan B pour la prochaine étape de ma carrière», a conclu celui qui a déjà pris part au camp des recrues des Panthers de la Floride.
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