LITTÉRATURE. Faire rayonner la culture du livre jeunesse dans la région, voilà la mission qu’Aurélien Galvan s’est donnée en fondant sa propre maison d’édition Les chenapans.
L’illustration a toujours fait partie de la vie d’Aurélien Galvan. Depuis qu’il est jeune, le Drummondvillois rêve d’écrire ses propres histoires. Il a décidé de faire le saut lorsqu’il est devenu père. «J’ai deux filles. J’avais envie de leur apprendre des choses, dont les valeurs. C’est dur d’avoir des conversations de ce type avec des enfants. Les livres illustrés sont le meilleur moyen pour communiquer avec eux. C’est l’occasion de stimuler leur imagination, discuter de plusieurs sujets et faire des activités autour des thèmes abordés», indique celui qui a exercé le métier de photographe pendant six ans.
Aurélien Galvan a eu un coup de cœur pour le monde de la littérature jeunesse, c’est pour cette raison qu’il a décidé de s’y consacrer professionnellement. Il y a deux ans, il a publié son premier album intitulé Coco, où es-tu? avec l’éditeur Monsieur Ed. Les projets se sont enchaînés, à la fois en tant qu’auteur et illustrateur. Il a même été approché pour participer à un projet de livre en Europe.
Au fil de ses publications, le Drummondvillois a développé un intérêt envers l’édition. «Je me suis rendu compte que j’avais toutes les compétences pour publier mes propres livres. Le fait de faire des choix artistiques pour aboutir à un objet physique, ça me stimulait. En tant que photographe, j’ai connu toutes les sphères de l’imprimerie. J’avais un certain bagage qui faisait en sorte que je me sentais à ma place dans ce milieu.»
L’homme de 35 ans a passé à l’action en fondant une maison d’édition. «J’ai choisi le nom Les chenapans. Je trouve que le côté espiègle est ce qui représente le mieux la jeunesse. Les enfants sont bouillonnants de vie et c’est ça que je veux mettre de l’avant avec ma maison d’édition. Aussi, je ne veux pas les épargner. Je veux aborder des thèmes assez profonds, tout en préservant l’innocence de l’enfance et le côté ludique», explique-t-il.
Pour l’occasion, Aurélien Galvan invite la population à découvrir sa première publication Léo Padevag. Il s’agit de l’histoire d’un jeune garçon qui se demande quel pouvoir il a en tant qu’individu.
L’album a une signification particulière aux yeux du Drummondvillois. «Je veux inciter les lecteurs à suivre leurs passions. C’est une idée qui était pertinente pour un premier livre. Ça correspond tout à fait à ma situation. C’est un parallèle avec mon envie de créer ma maison d’édition», soutient-il, en précisant que ce projet est soutenu par le Fonds culturel de la MRC de Drummond.
Pour les intéressés, Aurélien Galvan organise une séance de dédicaces à la boutique Petite fripouille, le samedi 3 décembre de 13 h à 16 h.
Ce dernier est enthousiaste à l’idée de plonger dans cette nouvelle aventure. «Je veux mettre de l’avant l’aspect humain. Pour l’instant, je vais me concentrer sur des projets autoédités», mentionne-t-il, en précisant qu’il est ouvert à collaborer avec d’autres auteurs si leurs manuscrits respectent la vision de la maison d’édition.