FOOTBALL. Cette saison pourrait bien être la bonne pour le Drummondvillois Maxim Malenfant et les Gee-Gees. Le programme de football de l’Université d’Ottawa s’impose parmi les meilleures équipes du circuit universitaire de l’Ontario.
En cinq parties depuis le début de la campagne, les Gee-Gees montrent une fiche de quatre victoires et une défaite. Transportée par sa défensive, l’équipe partage le deuxième rang du classement avec les Gaels de l’Université Queen’s. Sur la scène nationale, Ottawa occupe la huitième position du top dix hebdomadaire.
«On mise sur un quart-arrière expérimenté en Ben Maracle. Nos recrues contribuent aussi à nos succès. On est confiants. On travaille dur. Jusqu’à présent, ça va super bien. Je suis très optimiste pour la suite des choses. Mes coéquipiers partagent mon avis», a expliqué Maxim Malenfant, joint dans l’autobus menant son équipe à Waterloo.
Selon le receveur de passes de 23 ans, les Gee Gees possèdent les outils nécessaires pour aspirer aux grands honneurs en séries éliminatoires. L’an dernier, l’équipe a d’ailleurs atteint la demi-finale du circuit ontarien.
«Dès le début de la saison, notre défensive s’est présentée, a-t-il affirmé. L’équipe est menée par la défensive, mais plus la saison avance, plus notre offensive prend son rythme. On commence à faire des gains sur le terrain et à marquer plus de points. On a d’ailleurs réussi 46 points contre l’Université de Guelph. Si tout le monde joue bien, on peut compétitionner contre toutes les équipes au Canada.»
À sa troisième saison avec les Gee Gees, Maxim Malenfant est devenu une pièce maîtresse de l’offensive et des unités spéciales de l’équipe. L’athlète de 5 pieds, 11 pouces et 185 livres se démarque surtout par son éthique au travail et sa vitesse.
«Je ne suis pas très grand. Ma spécialité, c’est ma rapidité et mon agilité. Je suis aussi assez fort dans le gym. Je suis capable de bien bloquer. C’est pourquoi on m’utilise aussi sur les unités spéciales», a souligné le numéro 83 des Gee-Gees.
Un athlète complet
Produit des Filons du Cégep de Thetford, Maxim Malenfant a fait ses débuts dans le football au sein du programme des Sénateurs du Collège Saint-Bernard, où il était dirigé par l’entraîneur-chef Luc Sylvain.
«C’est un enseignant que j’ai adoré. C’est lui qui m’a vraiment donné la passion du football. Avec toutes les notions qu’il nous a apprises, il m’a donné le goût de non seulement de jouer au foot, mais aussi de persévérer dans toutes les sphères de ma vie», a relaté l’athlète drummondvillois.
Curieux de nature, Maxim Malenfant a pratiqué plusieurs disciplines au fil des ans.
«J’ai toujours aimé les sports. J’ai longtemps joué au hockey, où j’étais ailier, puis je me suis concentré sur le soccer, où j’étais gardien de but. Au Cégep de Thetford, j’étudiais en sciences de la nature tout en jouant au soccer intérieur, au football et dans l’équipe de cheerleading. Je me gardais occupé», a-t-il raconté.
Le fait de toucher à plusieurs sports a permis au jeune homme de se développer comme un athlète complet.
«Ça m’a permis de mieux comprendre mon corps. À travers d’autres sports, j’ai appris plusieurs mouvements qui me sont utiles aujourd’hui. Ça paraît beaucoup sur le terrain, dans ma coordination, dans mon jeu de pieds, pour savoir où je me situe dans mon espace-temps. Je suis capable d’assimiler les nouvelles techniques qu’on m’enseigne plus rapidement que les autres. Je pense que le plus de sports qu’on fait, c’est le mieux.»
Étoiles académiques
Étudiant assidu, Maxim Malenfant complètera prochainement un baccalauréat en science commerciale avec une spécialité en finances. Au cours des deux dernières années, le jeune homme a d’ailleurs été nommé parmi les étoiles académiques canadiennes. Ce prix est décerné aux étudiants-athlètes ayant conservé une moyenne générale supérieure à 80 % tout en portant les couleurs d’une équipe universitaire.
«Je prends mon école autant au sérieux que mon football», a dit celui qui sera de retour avec les Gee-Gees la saison prochaine.
Dans la capitale canadienne, Maxim Malenfant a également l’occasion d’être immergé dans un milieu anglophone.
«J’avais quelques lacunes avec anglais. Je voulais m’améliorer. Ici, j’habite avec quatre coéquipiers anglophones. C’est la raison principale pour laquelle j’ai choisi Ottawa, mais je voulais aussi explorer un peu le pays. En Ontario, les équipes voyagent beaucoup plus qu’au Québec.»
À leur dernière sortie, samedi, à Waterloo, les Gee-Gees ont signé une victoire dramatique de 21-18 contre les Golden Hawks de l’Université Wilfrid-Laurier (2-2). Le botteur Campbell Fair a joué les héros avec un placement de 55 verges sur le dernier jeu du match.
«Je suis extrêmement fier de notre résilience, a lancé l’entraîneur-chef de Gee-Gees, Marcel Bellefeuille. Nous commençons à comprendre qu’il faut y aller un jeu à la fois. Nos joueurs n’ont pas réagi, ils ont répondu, et ça me plaît.»
Le Gris et Grenat a maintenant rendez-vous avec les Ravens de Carleton (3-2), samedi, à la Place TD. La saison régulière (huit matchs) se poursuivra jusqu’au 22 octobre.
Campbell Fair boots a 55-YARD field goal on the last play of regulation giving @GeeGeesFootball a 21-18 victory over @LaurierFootball this afternoon. @uOttawaGeeGees improve to 4-1. @WLUAthletics drops to 2-2. Full recap later presented by @PIzzioSLF https://t.co/VoOJD8eoJk pic.twitter.com/ejKL2x4D4W
— 519 Sports Online (@519sportsonline) September 24, 2022