L’entreprise Technocell ne fait pas partie de la nouvelle liste du ministre Charette

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Par Lise Tremblay
L’entreprise Technocell ne fait pas partie de la nouvelle liste du ministre Charette
Technocell est une entreprise se spécialisant dans la fabrication de papier décor pour le recouvrement de meubles, d’armoires et de planchers flottants. (Photo : Cynthia Giguère-Martel, archives)

ENVIRONNEMENT. Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) a dévoilé vendredi matin une liste de huit entreprises autorisées à émettre davantage de polluants que la norme. L’usine Technocell, située à Drummondville, n’en fait pas partie, mais demeure dans l’attente de l’avis au tiers concerné.

On se rappellera qu’il y a quelques jours, le ministre de l’Environnement et des Changements climatiques, Benoit Charette, avait indiqué que 89 entreprises dérogeaient des lois en vigueur et qu’elles étaient autorisées à polluer au-delà des normes environnementales du Québec. Plusieurs médias ont d’ailleurs relayé cette information.

Vendredi matin, on a appris que cette liste de 89 entreprises, qui incluait l’entreprise Technocell spécialisée dans la fabrication de papier décor, réunie plutôt celles qui sont en attente d’une autorisation ministérielle relative à l’exploitation d’un établissement industriel. Cela signifie qu’elles ne contreviennent pas aux normes environnementales établies.

À l’heure actuelle, seules huit entreprises québécoises détiennent cette autorisation, à l’exemple de la Fonderie Horne (Abitibi) et de Rio Tinto Alcan (Saguenay-Lac-Saint-Jean). Encore là, cela ne signifie pas qu’elles s’en servent et qu’elles polluent outre mesure.

Soulignons aussi que parmi la liste des 89 établissements dévoilée vendredi matin, 12 entreprises ne sont plus en exploitation et 69 se sont vu imposer des exigences et des normes plus sévères ou similaires à la réglementation applicable au Québec. Comme mentionné précédemment, seuls huit établissements se sont vu accorder, après la mise à niveau de certaines réglementations, quelques exceptions pour «des raisons parfois historiques ou, par exemple, lors de travaux d’entretien», a-t-on expliqué.

Rappelons en terminant que le ministre Benoit Charette a annoncé, le 17 août dernier, son intention de soumettre à une consultation tous les futurs renouvellements de telles autorisations ministérielles, comme c’était le cas avant 2017.

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