Une entente de principe est conclue chez Micro Bird

Une entente de principe est conclue chez Micro Bird
Micro Bird. (Photo : Gracieuseté)

SYNDICAT. Les 350 métallos de chez Micro Bird à Drummondville ont accepté vendredi, dans une proportion de 88,4 %, une entente de principe conclue par le comité de négociation.

La nouvelle convention, obtenue après 5 mois de négociations et l’adoption d’un mandat de grève à la quasi-unanimité le 25 avril, contient près d’une centaine d’amendements. Un coup de barre a été donné au chapitre des clauses monétaires, notamment par une bonification du salaire de certains postes qui touche le tiers des travailleurs qui s’ajoute aux augmentations générales, par des bonifications des vacances, des congés fériés, des jours de maladie, des congés mobiles, des primes de quart et par la création d’un régime de retraite à prestations déterminées (RRFS-FTQ).

Le contrat prévoit une augmentation salariale de 16 % rétroactive au 1er janvier 2022, ainsi que des augmentations minimales de 2,5 %, 2,5 %, 3 % et 3,5 %, auxquelles s’ajoutera pour chaque année une augmentation basée sur l’IPC, s’il devait dépasser les hausses prévues.

«L’appui bien senti de nos membres durant cette négociation nous a donné le rapport de force qu’il fallait pour aller chercher ces gains historiques. Nous avons obtenu des gains totaux minimums de 41,25 % sur 5 ans, dont la moitié la première année, qui pourraient même être ajustés en fonction de l’inflation!», explique le président de la section locale 9594, Karl Geoffroy,

Les choix et les périodes de prises de vacances ont été améliorés. Les libérations syndicales ont été bonifiées et un bureau syndical dans l’usine sera aménagé. La procédure de règlement des griefs à l’arbitrage sera plus efficace.

Pour sa part, le vice-président de la section locale Tommy Plante mentionne : «Malgré mes 23 ans d’ancienneté au sein de l’entreprise, c’était une première expérience de négociations pour moi. Il est clair que le service, l’expertise et l’appui du Syndicat des Métallos ont fait toute une différence.»

La clause de protection contre la sous-traitance a été améliorée et l’utilisation de travailleurs d’agence est maintenant encadrée dans la convention collective.

«Maintenant, le recrutement de nouveaux travailleurs sera moins difficile pour cette entreprise. Il était temps pour elle d’investir dans la main-d’œuvre», fait valoir le représentant du Syndicat des Métallos, Stéphane Néron. (LT)

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